Les nouveaux financements seront affectés prioritairement au monde rural.

Une mission d’instruction française est en pourparlers depuis hier à Yaoundé avec le gouvernement dans le cadre de la préparation du deuxième Contrat de désendettement et de développement. Il est question au cours de ces échanges qui s’achèvent demain de réfléchir sur les principaux domaines d’affectation vers lesquels seront destinés ces financements. D’un montant global de 213 milliards de francs CFA, le futur C2D mettra un accent sur le monde rural avec en prime l’agriculture, la pêche, l’électrification, l’hydraulique villageoise. Ce nouveau contrat mettra également un accent sur l’éducation et sur la formation professionnelle.

Le deuxième C2D en gestation se situe dans le prolongement du premier qui a couvert la période allant de 2006 à 2010, financé à hauteur de 352,7 milliards de francs CFA et dont les réalisations les plus visibles sont l’échangeur du lieu dit «Carrefour préfecture» à Yaoundé et le giratoire Joss à Douala, en dehors de plusieurs autres projets menés dans différents secteurs. D’où la grande satisfaction de Louis Paul Motazé, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, qui au nom du gouvernement camerounais n’a pas manqué de saluer ce soutien qui à son avis s’arrime au Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE). La délégation française est conduite à ces assises par Pauline Carmona, chef de la mission de la gouvernance à la direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats au ministère français des Affaires étrangères et européennes qui a qualifié le premier contrat de «positif». De commun accord, les deux parties ont souhaité que la signature dudit contrat se tienne en avril prochain.