L’année qui vient de s’achever a été marquée par des effondrements d’immeubles à Yaoundé. Notamment, celui du quartier Nkolndongo au mois de février avec trois morts et d’importants dégâts matériels et celui du quartier Elig-Essono en août. Dans l’un comme dans l’autre cas, de nombreux observateurs avertis ont indexé le non-respect des normes de construction et la méconnaissance des formalités d’acquisition du permis de bâtir.
D’après Jeannot Thomas Mbia, ingénieur au Laboratoire national de génie civil (Labogenie), « il serait souhaitable qu’avant le démarrage de tout chantier, les concernés s’approchent du Labogénie pour garantir la fiabilité et la durabilité de leurs ouvrages. Et les garants de cette fiabilité, sont les ingénieurs et les architectes ». C’est dans cette optique que ce laboratoire, organise, conjointement avec le Comité national des géotechniciens du Cameroun, une session de formation continue en géotechnique, à leur intention depuis lundi dernier. Objectif : renforcer leurs capacités afin de réduire au maximum les risques d’effondrements des bâtiments et garantir des travaux de qualité au meilleur coût. La formation, articulée autour de cours théoriques, d’essais de laboratoires et de visites de chantiers, s’achève dans deux semaines.
