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Dossier de la Rédaction

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Les voies d'un développement endogène en Afrique

Le séminaire international ouvert hier à Douala vise à renforcer la gouvernance locale pour un développement du continent par la base.


« Ce séminaire vise à renforcer la Conférence africaine de la décentralisation et du développement local sur la gouvernance locale (Caddel) et maintenir à un très haut niveau de visibilité, le processus de la décentralisation et de la gouvernance locale sur l’agenda de l’Union africaine. Les experts, les directeurs de différents pays africains des ministères concernés par la décentralisation vont discuter et voir ce que nous pourrons proposer à nos chefs d’Etats à l’occasion du prochain sommet de l’UA, prévu en fin janvier à Addis-Abeba. » Voilà ainsi résumé l’importance de l’atelier international, ouvert hier à Douala, par Marafa Hamidou Yaya, ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), et président en exercice de la Caddel.

Le séminaire est organisé par le Minatd, en partenariat avec le Programme d’appui de la Coopération allemande (GTZ). Thème : « Gouvernance locale : valeur partagée et catalyseur d’intégration pour le développement de l’Afrique par la base ». Les experts viennent entre autres du Mali, de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud, de la Zambie, du Sénégal, du Mozambique, du Bénin, du Ghana, etc. Ces assises se tiennent au lendemain de nombreuses autres, dont la dernière, tenue du 28 au 30 septembre 2010 à Yaoundé, et qui avait vu l’adoption des statuts révisés de la Caddel et l’élection du siège de son secrétariat exécutif permanent à Yaoundé.

Dans son mot introductif, le Minatd a émis le vœu que les travaux contribuent à consolider les fondements de la Caddel, mais aussi, il a exhorté les participants à poursuivre et à approfondir les réflexions engagées sur la mise en œuvre du processus de décentralisation sur le continent africain, processus dont la plus value sur le développement économique, social et culturel est indéniable. Son propos est partagé par la quasi-totalité des maires du département du Wouri, présents dans la salle.

Selon Denise Fampou, maire de Douala II, d’ici la fin 2011, un grand pas aura été fait dans le processus de décentralisation mis en œuvre au Cameroun. Aussi, attend-elle de grandes retombées de ce séminaire pour les collectivités locales, ce d’autant plus que les Nations-Unies voudraient loger les objectifs du millénaire pour le développement au sein des collectivités locales décentralisées. Marafa Hamidou Yaya a, par la suite, visité le site des travaux de construction de la nouvelle préfecture du Wouri, sis à Bonanjo. Les travaux s’achèvent demain vendredi.

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