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Dossier de la Rédaction

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Crise en Tunisie: réactions de la communauté internationale

La révolte du peuple de Tunisie a connu un soutien mitigé de la part des dirigeants et peuples d’autres nations.

Juste après le départ de Ben Ali, des manifestations ont célébré un peu partout dans le monde la « révolution de Sidi Bouzid » ou « Intifada de Sidi Bouzid » ou encore « révolution de jasmin », en rapport avec la fleur symbole de la Tunisie. Le président américain Barack Obama a salué le "courage et la dignité" du peuple tunisien, et appelé le gouvernement à organiser des élections "libres et justes" dans "un proche avenir", à travers un communiqué de la Maison Blanche. Il a aussi condamné le recours à la violence contre des citoyens, comme il l’avait déjà fait le 7 janvier en convoquant l’ambassadeur de la Tunisie à la Maison Blanche.

Le gouvernement français a également apporté son soutien, quoique tardivement à l’action du peuple. Dans un communiqué de l'Elysée vendredi, le gouvernement a dit prendre "acte de la transition constitutionnelle". Puis, Nicolas Sarkozy dit apporter un soutien déterminé au peuple tunisien tout en appelant à l'apaisement, à la fin des violences et à l'organisation d'élections libres dans les meilleurs délais. Une position réaffirmée par le porte-parole du gouvernement François Baroin qui déclare que les proches de Ben Ali présents sur le sol français n'ont "pas vocation à rester" et ils "vont le quitter". Des paroles immédiatement suivies d’effets car plusieurs proches de l’ancien président ne tardent pas à partir de l’hexagone pour l’Arabie Saoudite. Dans les rues des principales villes françaises, le soutien s’affiche à travers des manifestations. "On ne veut plus de président! On veut un régime parlementaire, qu'il n'y ait qu'un chef de gouvernement c'est tout, on ne veut plus d'un président pour lui payer son whisky et son caviar au palais de Carthage", lance un manifestant. Les réactions de la classe politique française affluent également et soutiennent inconditionnellement la révolte du peuple.

A Gaza, toujours vendredi, des centaines de sympathisants du Jihad islamique marchent pour féliciter le soulèvement du peuple tunisien « contre le régime tyrannique ». En Jordanie des syndicalistes appellent à la propagation de "la révolution tunisienne". Les algériens y ont déjà pensé. En témoigne la multiplication des immolations ces derniers jours.

Seul contre tous, Kadhafi désapprouve le changement de régime en Tunisie. Dans un discours solennel « à l'adresse du peuple tunisien » diffusé par les médias d'État libyens, il déclare : « Vous avez subi une grande perte (...) Il n'y a pas mieux que Zine (El Abidine Ben Ali) pour gouverner la Tunisie », saluant les performances économiques de la Tunisie. Pour lui, Ben Ali est toujours « le président légal de la Tunisie selon la constitution (...) Le mandat du président doit durer jusqu'à sa fin », en 2014. « Ben Ali vous a dit qu'il quittera le pouvoir, dans trois ans. Pourquoi n'avez-vous pas patienté ? », Interroge-t-il. Selon lui le peuple tunisien a été « victime des mensonges » diffusés sur Internet, notamment par WikiLeaks et les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Et de conclure, « La Tunisie, un pays touristique et développé, devient la proie de bandes cagoulées, de vols et d'incendie … elle est dans un « chaos, dont on ne voit pas la fin».

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