Le promoteur de l’événement prévu la semaine prochaine a donné une conférence de presse samedi dernier à Yaoundé.
C’est un concept sans but qui se tient du 26 au 30 janvier prochain, selon les propos de Francis Beidi, le promoteur du Salon national de l’écrivain. L’en croire, donner un but à son initiative contribuerait à stopper toute action dès l’atteinte de l’objectif fixé. Or il le veut perpétuel. Toutefois, le salon qui s’internationalise à partir de cette édition a vocation à promouvoir l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains africains. « On s’est rendu compte q’avec la disparition des aînés, il y avait comme un grand fossé, l’intelligentsia africaine était comme plombée… », explique Francis Beidi, artiste écrivain, peintre et metteur en scène.
Dès mercredi sur prochain, ce salon s’ouvre pour quatre jours animés de causeries avec des différents auteurs africains sur des thèmes divers, des rencontres professionnelles, des spectacles de théâtre, des lectures spectacles de passages d’œuvres littéraires, projections vidéo, dîners d’auteurs etc. Les manifestations sont prévues à Yaoundé à la Centrale de lecture publique, au Centre Culturel Français, au lieu dit minibus Alisé, au Centre Zingui ainsi qu’à Douala pour la première fois, plus précisément à la Fondation AfricAvenir International. Des hommes de la plume en provenance de l’Allemagne, de la France, du Congo ou du Tchad sont annoncés par les organisateurs.
En marge du salon, une résidence d’écriture a été organisée du 1er au 21 décembre dernier à Kousseri, Maroua, Doulala, Dshang et Yaoundé. Occasion pour les initiateurs du salon international de l’écrivain de susciter l’éveil de la conscience des jeunes écrivains en leur inculquant des notions permettant une bonne prise en compte de leur environnement immédiat dans leurs écrits. De même, des écrivains camerounais ont pris part à l’atelier Internet Auteurs pluriels qui leur a permis de se créer des pages web pour mieux asseoir leur visibilité sur Internet. Mais il continue de se poser le problème de fonds. Lors de la conférence de presse samedi, Francis Beidi s’est plaint de ce que la somme de 2 millions de F. octroyée par le ministère de la culture lors de la seconde édition ait disparu sans laisse de traces.
