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Dossier de la Rédaction

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Martin Mbarga Nguele rencontre les taximen

Le délégué général à la Sûreté nationale a invité les syndicats de taxis à se conformer à la réglementation, et à dénoncer les malfrats sévissant dans leurs rangs vendredi au palais des Congrès de Yaoundé .

Affiche inédite vendredi dernier au palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) face aux chauffeurs, propriétaires et responsables des syndicats de taxis. Objectif de la concertation, évaluer les questions liées à la circulation urbaine. Cette première rencontre, qui intervient après la suspension des contrôles de police routiers, a permis à Martin Mbarga Nguelé de mesurer les effets de la mesure. Mesure appréciée des chauffeurs de taxis, mais dont l’effectivité ne s’est pas faite sans dérives dues à certains d’entre eux. « Il m’a été rapporté que depuis la suppression des contrôles de police, beaucoup d’entre vous ne respectent plus les policiers. Ils se considèrent comme au dessus de la loi. Il y en a même qui vont jusqu’à cravater les policiers en disant que le Dgsn a dit que vous ne devez plus nous embêter. Non, c’est l’anarchie ! Il ne s’agit pas de cela », a déclaré le Dgsn.

Cela dit, le Dgsn n’a pas manqué de faire quelques rappels à l’ordre, demandant aux taxis d’être en règle en ayant tous les papiers et en obéissant aux interpellations des forces de l’ordre. « Il ne devrait pas y avoir de conflit entre policiers et chauffeurs de taxi. Nous devons donc prendre une décision pour que policiers et chauffeurs travaillent désormais en partenariat pour la préservation de la paix au Cameroun », souhaite Martin Mbarga Nguelé. A côté de cet aspect, la rencontre a également permis au Dgsn d’interpeller les transporteurs publics sur la recrudescence des agressions dans les taxis. Sur cette question, le Dgsn leur a demandé de prendre les dispositions nécessaires pour y mettre fin.

Pour leur part, les chauffeurs de taxis, par la voix de leurs présidents de syndicats, ont félicité la plate-forme de dialogue instaurée par le Dgsn et ont promis de mettre toutes ces recommandations en pratique au sortir de ces assises. Ils ont néanmoins sollicité la mise sur pied d’un numéro vert pour d’éventuelles plaintes et surtout, pour dénoncer les transporteurs clandestins descendus en masse dans la rue après la suppression des contrôles de police. Ce à quoi le Dgsn a marqué son accord. La rencontre, qui a connu la participation de milliers de transporteurs de la région du Centre, s’est déroulée en présence du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna et de hauts gradés de la police. Une concertation similaire est prévue à Douala, le 9 février prochain.



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