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Dossier de la Rédaction

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Côte d'Ivoire: Recherche d’une sortie de crise sur plusieurs fronts

Le sujet était mardi au menu des réunions de l’Onu et des chefs d’Etat major de la Cedeao.

Le Conseil de sécurité des Nations unies devait voter mardi l’envoi d’un renfort de 2.000 soldats supplémentaires pour la force de l’ONUCI en Côte d’Ivoire selon RFI. Et cela dans un contexte de plus en plus tendu où les forces de l’ONU ont été prises pour cible à plusieurs reprises ces derniers jours. Les effectifs de l’Onuci passeront de 7.400 à 9.400 hommes. Trois hélicoptères armés seront également redéployés en Côté d’Ivoire depuis la mission des Nations unies au Libéria. La décision devait être annoncée vendredi dernier, mais le Conseil n’était pas parvenu à se mettre d’accord sur le texte de la résolution. Le texte de la résolution a rencontré des réticences de la part de certains membres, en particulier de la Russie. Moscou, mais aussi la Chine ou l’Afrique du Sud ont jugé le premier texte «trop politique».

Parallèlement, les chefs d'Etat-major de plusieurs pays membres de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest se réunissaient également mardir à Bamako pour discuter de l'éventuel plan militaire à mettre en oeuvre pour faire partir Laurent Gbagbo, si c'est finalement l'option militaire qui est retenue. "Nous sommes là pour dégager un plan clair si on demande aux militaires d’intervenir pour rétablir la démocratie en Côte d’Ivoire", a déclaré à l'AFP un officier d’un pays anglophone participant à la rencontre. Selon le document de travail de cette réunion, rapporte un reporter de RFI, il est écrit noir sur blanc qu’il faut écarter Laurent Gbagbo du pouvoir le plus rapidement possible. Plusieurs options sont envisagées parmi lesquels la force de la Cédéao, ou l’intégration des forces de la Cedeao dans la mission des Nations unies… Quelle que soit l’option militaire privilégiée, la supériorité aérienne constitue une priorité. C’est le Nigéria qui fournira le gros des troupes, suivi du Burkina Faso et du Sénégal. Le Mali, le Togo et trois autres pays on également dit «oui» pour envoyer des troupes si l’option militaire est décidée. Mais, ajoute RFI, plusieurs questions restent sur la table des experts : quelles mesures prendre pour protéger les ressortissants étrangers en Côte d’Ivoire ? Comment organiser le blocus naval, ou encore comment assurer la sécurité le long de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria ? Enfin, la fin de la rencontre de Bamako ne signifiera pas le début des hostilités. Les militaires, au garde à vous, attendront le feu vert des politiques.

Par ailleurs, le médiateur de l'Union africaine arrivé lundi à Abidjan a qualifié les consultations avec Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara de «très fructueuses». Raila Odinga a annoncé leur poursuite, «sous réserve que certaines conditions soient remplies», alors qu’est entré en vigueur hier l'opération «pays mort» lancée par la coalition des partis favorables à Alassane Ouattara. Un appel suivi dans plusieurs quartiers de la capitale, selon AFP.



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