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Dossier de la Rédaction

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Messages au tableau

Entre son arrivée mardi, au village du comice d’Ebolowa, en compagnie de la première dame, et son départ pour la résidence présidentielle, le président Paul Biya a marché pendant cinq heures de temps. Sans arrêt. Il a ainsi visité quasiment tous les stands abritant les acteurs de la production rurale. A travers cet exercice, Paul Biya a transmis au moins trois messages.

Il y a quelques années, au détour d’une déclaration, il donnait rendez-vous « dans vingt ans » à quelques personnes. Vingt ans ? Le temps de terminer l’actuel septennat et d’envisager la suite des événements. Cette suite, Paul Biya montre sa disponibilité à l’assumer. Son engagement politique est encore plus neuf. Son projet pour le Cameroun, longtemps contrarié par des incidents de parcours, se réalise progressivement. Mobilisant toutes les ressources disponibles – et elles sont nombreuses – Paul Biya veut passer à la vitesse supérieure. Hier, en le voyant marcher cinq heures durant, mettant parfois en difficulté certains suiveurs, il a donné à ceux qui en doutaient la preuve que son physique est à toute épreuve. Premier message.

Mais au-delà de sa personne et de ses ambitions, ce parcours du combattant met en lumière l’attention que le chef de l’Etat porte plus que jamais au monde rural. La veille, dans son discours ouvrant le comice d’Ebolowa, il a clairement indiqué que les activités agricoles, pastorales et piscicoles deviennent les moteurs de notre économie. Le dire, c’était bien mais le montrer à ces hommes et femmes c’était encore mieux. Le président et son épouse ont consacré cinq longues heures à ces seigneurs. Visite des stands, intérêt pour les productions exposées, questions précises sur les problèmes du secteur ou de la filière, conseils, etc. Paul Biya a ainsi touché du doigt les problèmes de ses compatriotes dans le secteur de la production rurale. L’engouement et la franchise avec lesquels les seigneurs de la terre lui ont parlé sont gage d’engagement. Deuxième message.

Cinq heures de parcours, c’était aussi cinq heures d’informations amassées, cinq heures d’instructions. Cinq heures qui pèseront de leur poids dans le premier bilan d’étape. Dans six mois. Ce qui nous ramène au ton du discours d’ouverture de ce comice. Les mots et expressions dictaient le sens des choses. « J’engage les départements ministériels concernés dans cette voie, toutes affaires cessantes et je veux des résultats substantiels » ou « … l’impression d’ensemble est celle d’une trop grande dispersion et d’un certain manque de cohérence » ou enfin « j’ai l’impression que dans ces secteurs nous faisons preuve d’une timidité que je trouve excessive » sont quelques unes des phrases fortes au chapitre du bilan ou de l’état des lieux. Traduction : il n’y a plus de temps à perdre. Troisième message.

Des messages qui viennent s’ajouter aux belles promesses faites à la région du Sud. Surtout dans le domaine des routes. Des messages qui viennent s’ajouter à d’autres tout aussi précis, sur l’attention personnelle accordée au dossier de l’énergie ; sur la corruption dans le secteur des marchés publics par exemple. Ou sur les « dérives inacceptables » dans le secteur du logement social.

Des messages qui montrent un président en pleine activé. Aux commandes du navire Cameroun.

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