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Dossier de la Rédaction

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Commandement opérationnel: le Cameroun, pool de formation des africains

Dix neuf officiers de dix nationalités africaines ont reçu leur parchemin vendredi dernier après un stage militaire de trois semaines à Awae non loin de Yaoundé.

 

 18 jours pour former 19 officiers d’armée au Centre de perfectionnement aux techniques de maintien de l’ordre (Cptmo) d’Awae avec la collaboration de l’Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces). C’était dans le cadre du premier stage de perfectionnement au commandement opérationnel des forces armées. Les stagiaires sont venus du Benin, de Djibouti, du Gabon, du Mali, du Niger, de la Mauritanie, de la Centrafrique, du Sénégal, du Tchad et du Cameroun. Aujourd’hui, la menace à laquelle font face les forces de sécurité devient de plus en plus difficile à cerner. Or, les crises économiques et financières à répétition, la flambée des prix et les conditions de vie souvent précaires que subissent les populations constituent des terreaux fertiles pour le déclenchement de crises. Le terrorisme et les réseaux criminels s’invitent dans les troubles de l’ordre public. C’est fort de ce constat que le Cptmo dirigé par le lieutenant Colonel Jean Paul Yebo et l’Eiforces dirigée par le commandant Gilles Lebras, ont eu pour objectif : « mettre à la disposition des stagiaires des éléments nécessaires leur permettant de trouver des réponses appropriées aux problèmes tactiques qu’ils peuvent rencontrer dans l’exercice de leur commandement au cours des opérations de l’ordre public tant dans leur pays respectifs que dans les missions de maintien de la paix ».

Un objectif atteint. Selon le sénégalais capitaine Issa Diack, major (18,70 /20 de moyenne) et président de cette première promotion : « l’idée de la création de l’Ecole internationale des forces de sécurité à côté du Cptmo est magnifique », car, poursuit-il, « comme le démontre l’actualité brulante, les processus démocratiques n’aboutissent pas toujours aux résultats escomptés.» L’approche abordée par ces deux centres de formation dans la formation des cadres de l’armée est commandée par la nécessité pour le continent africain d’avoir des forces de sécurité modernes, des officiers bien formés capables à tout moment d’intervenir efficacement tant sur le plan national, régional que continental. Car « la stabilité de nos jeunes démocraties en dépend », précise le lieutenant colonel Yebo. Plus encore, la solennité de cette cérémonie qui met un terme à une formation théorique et pratique rude est une preuve pour le Cameroun et l’Afrique en général, la volonté de rechercher perpétuellement la paix. Pour davantage montrer l’implication du gouvernement, premier bénéficiaire de cette paix, la cérémonie a été rehaussée par la présence d’un parterre de personnalités coiffées par le préfet de la Mefou et Afamba, François Mabaya Essomba. L’inspecteur général à la gendarmerie nationale, le général Philipe Mpay, représentant du secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat chargé de la gendarmerie dans son discours de circonstance ne manquera pas de féliciter les lauréats. Il félicitera les pays partenaires du Cameroun dans cette coopération, la France et le Japon notamment.

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