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Dossier de la Rédaction

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L’originalité: Du vin de palme en bouteille

Le promoteur, Albert Tsafack dit avoir réussi à prolonger à 12 mois, la durée de conservation du breuvage.

 

 Le petit stand d’Albert Tsafack n’a pas désempli au cours des cinq jours du comice. Bouteille après bouteille, les visiteurs curieux et assoiffés se sont rués sur son vin de palme et son vin de raphia en bouteille. Un succès presque fou qui semble laisser de marbre, cet homme d’une cinquantaine d’années. Pour avoir longtemps galéré, M. Tsafack gestionnaire de formation, a appris à ne pas trop vite s’enthousiasmer. Il a donc continué tranquillement à expliquer aux visiteurs, à servir des bouteilles de 33 cl, puis de 65 cl du nectar tant demandé. Beaucoup ont emporté dans leurs sacs, une ou plusieurs bouteilles de ce vin qui d’après le promoteur, se conserve 12 mois.

Grâce au procédé de la pasteurisation, Albert Tsafack a peut-être percé le mystère du vin de palme et du vin de raphia. L’homme raconte ses longs mois d’observation du « comportement du vin », ses essais avec l’apport des experts de l’IRAD. Les premières bouteilles apparaissent lors d’un mini comice dans le Littoral en 2007. Résultat d’un investissement de départ presque insignifiant. Avec seulement 200.000 F, le promoteur à mis sur pied son unité de production. Pour les emballages, des bouteilles et des capsules de récupération ont servi. Mais le nettoyage manuel pose problème. C’est une tâche pénible dont le résultat n’est pas garanti.

Pour le reste, la petite entreprise a tissé son réseau de fournisseurs de vin de palme à Douala et ses environs. Et de vin de raphia, dans la zone de Dschang. Une fois la matière première collectée et stockée, l’atelier procède ensuite au raffinage. Deux machines à embouteiller sont alors mises à contribution, pour une production de 300 bouteilles par jour. L’unité artisanale emploie 5 personnes et ne demande qu’à grandir. Elle a déjà bénéficié du soutien du Projet d’appui à la création et au développement des PME, du ministère des petites et moyennes entreprises. Mais le GIC d’Albert Tsafack doit maintenant faire face aux retombées de son succès. Un financement important aiderait à lancer définitivement la machine. Notamment en brevetant l’idée. Parce que ce n’est toujours pas fait. Faute de 600.000 F…

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