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Dossier de la Rédaction

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Elevage et pêche: des belles et des bêtes du Comice

De la variété des spécimens à leurs poids, la richesse des cheptels et produits de pêches camerounais a été mise en lumière.

 

 Plusieurs éleveurs rencontrés sur le site ont été confrontés à la même difficulté. Des problèmes logistiques et de transport, qui ont empêché de faire venir plusieurs bêtes, parmi les plus beaux spécimens. Un éleveur de porc affirme avoir vendu un verrat de plus de 400 kg après le report de décembre. Le tout pour indiquer qu’en réalité, le comice d’Ebolowa, dans le secteur spécifique de l’élevage et de la pêche, n’aura montré qu’un faible échantillon de la vaste richesse du Cameroun dans la matière. Autrement dit, les visiteurs qui se sont extasiés face à la grosseur ou la qualité des cheptels, sont encore loin du compte.

C’est ainsi que Abdoulaye Njumamvoui, éleveur de la région de l’Ouest, s’amuse de l’enthousiasme et de l’attroupement autour de Sergent, son taureau de 900 kg. La bête, issu d’un croisement naturel, est en effet impressionnante pour un animal de seulement 4 ans. Sergent est un reproducteur « qui réalise de très bonnes performances » et ne saurait donc être vendu avant ses dix ans. Et pourtant, assure son propriétaire, certaines de ses femelles, issues de croisement également et nourries autant aux fourrages autant qu’aux provendes, pèsent beaucoup plus. Mais du fait de leurs poids précisément, elles n’ont pu être transportées à Ebolowa. Le plus gros bœuf pesé à 1100 kg au comice, serait selon d’autres producteurs, devancé par des bêtes de 1250 et 1300 kg qui n’ont simplement pas pu être déplacées. Côté volaille, on aura enregistré des poulets à 14kg et des dindes importées de près de 30 kg, toutes élevées dans des fermes camerounaises.

Mais au-delà des poids record enregistrés, Ebolowa a surtout permis de découvrir des spécimens dont le grand public ne soupçonne pas forcément la présence au Cameroun. En grandeur nature, on a ainsi vu des chameaux pâturer dans le village. Le Gic Bitmca, établi à Douala dans le Littoral, a ainsi présenté l’une des perles de ses produits de pêche : une énorme raie de 39 kg, pêchée dans les eaux du Wouri. Il parait même que dans certains restaurants de la capitale économique, on en déguste déjà. De même que des dauphins et des requins, autres espèces plutôt exotiques, mais qui sont bel et bien présentes dans les eaux camerounaises assurent les pêcheurs.

En plus des expositions, le comice a aussi été l’occasion de découvrir les techniques, pour les amateurs intéressés. Comment monter un étang piscicole, comment accélérer la croissance de sa bête, où trouver les meilleures provendes pour son poulet, etc. Seul hic au final pour les producteurs, la commercialisation qui n’a pas suivi. Freinés par la difficulté à transporter eux-mêmes volaille, bovins, porcins ou caprins d’Ebolowa jusqu’à leurs lieux de résidences, beaucoup d’acheteurs potentiels se sont montrés réticents.

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