Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Comce: les cultures vivrières ravissent la vedette

Elles ont fait l’objet d’une forte attraction durant le comice qui s’est achevée samedi dernier.

 

 L’image de cette pyramide de manioc montée à quelques mètres de la tribune présidentielle n’est pas passée inaperçue. Elle a d’ailleurs servi de décor pour plusieurs prises de vues pendant la foire agro-pastorale. Les participants ont tenu à immortaliser leur passage au comice devant cette montagne de tubercules, symbole vivant de l’agriculture camerounaise et des merveilles de notre terre. Pour les 113 spéculations agricoles recensées au comice, les cultures vivrières ont occupé une place de choix lors des expositions. Dans l’espace réservé à la filière manioc, un champ a été aménagé pour montrer aux visiteurs, les différents stades de production du tubercule jusqu’à sa transformation pour obtenir des sous-produits. Pareil pour la filière maïs où on pouvait voir des tiges de maïs déjà arrivées à maturité.

Les cultures vivrières étaient présentes au comice en quantité et en qualité. La plupart des exposants de ce secteur sont allés au-delà des quantités requises. Ce qui a donné lieu à un véritable grenier dans chaque stand. Igname, macabo, banane plantain, pommes de terre, il y en avait en abondance. Et samedi dernier, au moment de la clôture du comice, les exposants ont fait de belles affaires. Les participants se sont arrachés les plus gros tubercules. Situation similaire pour les céréales comme le riz, le blé, le maïs, le sorgho, le mil, le niebe, le tournesol, le sésame et le haricot. « J’ai vendu 3 tonnes de riz sur les sept que j’ai apporté », confie un exposant. Cependant, les fruits à l’instar de la tomate, des aubergines, des carottes, aubergines, piment et autres agrumes, ont souffert du climat chaud d’Ebolowa. Les derniers jours du comice n’ont pas donné l’occasion d’apprécier ces fruits, déjà en décomposition.

Malgré l’affluence des vivres au comice, il demeure que la quantité au niveau national reste faible. Et le chef de l’Etat l’a d’ailleurs relevé dans son discours d’ouverture. En effet, l’insuffisance est une réalité pour cultures vivrières. Les pénuries des produits comme le riz, le maïs, le sucre, obligent d’importer en tonnes et pourtant, les potentialités restent encore sous-exploitées. Pour les producteurs, ces pénuries s’expliquent par un manque de matériel adapté pour produire en grandes quantités. L’agriculture se fait encore avec des méthodes archaïques. L’enclavement des bassins de production reste aussi un véritable problème pour les agriculteurs. De manière générale, si l’on s’en tient aux propos du chef d l’Etat, les cultures vivrières ont connu une légère croissance de production depuis quelques années. Notamment en ce qui concerne le riz, maïs, sorgho, mil, plantain, manioc, pomme de terre, légumes, fruit et oléagineux. Mais il en faut davantage pour que le Cameroun sorte de la dépendance alimentaire.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière