Un mini festival s’est tenu samedi dans la ville, en prélude à l’édition 2011 de l’événement.
Le peuple Massa du Cameroun et du Tchad était en fête samedi dernier à Garoua. Pendant tout l’après-midi, l’école publique de Bockle, dans l’arrondissement de Garoua III, s’est avérée exiguë pour contenir les centaines de groupes de danse, venus des quatre coins de la région. C’était à l’occasion du mini festival « Tokna Massana 2011 », organisé en prélude à la 4e édition du festival des arts et de la culture du peuple Massa. Au cours de cette manifestation, la culture de ce peuple, originaire des départements du Mayo-Danay au Cameroun et du Mayo-Kebbi au Tchad, a été revisitée. A travers danses et démonstrations, le public a pu découvrir les différents rythmes et folklores de ce peuple, notamment le « Héhéna », le « Dilna », le « Magana », le « Guirida », le « Gourna », le « Tina », etc. Même la sortie des initiés du « Labana » n’a pas laissé indifférent.
A la tribune aménagée pour l’occasion, l’on a aperçu aux côtés du président de la commission de supervision générale du « Tokana Massana 2011 », le général tchadien Loum Hinangsou Laïna, tous les membres du bureau de supervision général. L’occasion pour Jean Gaossoumou, le coordonateur régional du Nord, de souhaiter la bienvenue à ses hôtes tchadiens, ainsi qu’aux « frères et sœurs venus des autres régions du Cameroun ».
Quelques heures avant cette manifestation, une réunion d’adoption des termes de référence, du budget et des stratégies de mobilisation des ressources du « Tokna Massana 2011 » s’est tenue dans la salle de réunion de la Maison des jeunes et de la culture de Garoua. Pendant quatre heures, les uns et les autres ont débattu sur les stratégies pouvant aider les organisateurs à réussir l’édition 2011 du « Tokna Massana ». Une édition prévue du 27 au 29 décembre 2011 à Bongor, au Tchad. Un budget provisoire de 20 millions F a d’ailleurs été adopté, en attendant la réaction du côté des sponsors.
