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Dossier de la Rédaction

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Un tournant pour la paix

  n’en point douter, le principal enjeu des élections présidentielle et législatives tenues le 23 janvier en RCA est de construire la paix, dans un pays miné par des conflits.

 

 A n’en point douter, le principal enjeu des élections présidentielle et législatives tenues le 23 janvier en RCA - avec une session de rattrapage le lendemain dans deux communes au Sud de la ville de Birao - est de construire la paix, dans un pays miné par des conflits. Des attaques rebelles ont d’ailleurs été signalées ces derniers mois dans la partie septentrionale de ce pays rendu au fil des ans économiquement exsangue par de multiples coups d’Etat, mutineries militaires et rébellions. L'instabilité a empêché la RCA, pourtant riche en matières premières (uranium, diamants, bois, or), de se développer.

En 2008, le pays a amorcé un grand dialogue national rassemblant pouvoir, opposition et rébellions. Autant dire que ces élections, si elles sont justes et transparentes, pourront conforter la tendance générale à un retour à la paix malgré la résistance de quelques groupes armés actifs. Dans ce contexte, la gestion non violente du contentieux électoral est une condition majeure. Les griefs de l’opposition avant et pendant ces élections générales reportées deux fois sont légion. Elle dénonce depuis plusieurs jours des irrégularités, notamment la circulation de fausses cartes d'électeurs et l'affichage tardif des listes électorales. Le travail et la neutralité de la Commission électorale indépendante (CEI) ont aussi été critiqués.

Martin Ziguélé, l’un des rivaux du président sortant François Bozizé, a réitéré avant-hier ses accusations de fraudes, en parlant de "de fausses cartes" d'électeurs, de "cas de violences à Bocaranga (Ouest) où le président du bureau a fait tirer en l'air pour faire partir les assesseurs", et de menaces de mort contre ses proches.  Les autres opposants ont aussi dénoncé des fraudes. Guy-Simplice Kodegué, porte-parole de l’ancien président et actuel candidat Ange Félix Patassé, a évoqué le problème des listes et "des fausses cartes" ainsi que des violences à Berberati (Ouest). A plusieurs reprises la semaine dernière, le président Bozizé a balayé ces déclarations, accusant l'opposition d'être de "mauvaise foi". Le "pari des élections est un pari gagné", avait-il estimé dimanche dernier.                                                              Pour Cephas Germain Ewangui, chef de la mission des observateurs de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), d'éventuelles « contestations », mal gérées, « peuvent créer des conditions de déstabilisation du pays ». Mais, n’y a-t-il pas dans ce tableau des motifs de satisfaction,

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