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Dossier de la Rédaction

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Affaire Cud-Finances: une nouvelle procédure contre Etondè Ekoto

La Commission des marchés financiers (CMF) se porte également partie civile, tandis que le ministère public demande la jonction des deux procédures.


 

 Une nouvelle procédure a été entamée hier au tribunal de grande instance de Bonanjo dans l’affaire   Cud-Finances. Ici  le dossier oppose le ministère public, la Communauté urbaine de Douala (CUD) et la Commission des marchés financiers (CMF) à Etondè Ekoto et ses co-accusés dont  Lamine Mbassa, Jean Djem, François Ekam Dick. Il est reproché aux accusés,  d’avoir entre autres,  manipulé  les opérations de souscriptions et de dépouillement lors de l’émission de l’emprunt obligataire il y a quelques années. Dans cette opération, la CMF a ordonné en mars 2005 la suspension des opérations de communication sur l’emprunt obligataire de la Cud au motif que des dispositions réglementaires en la matière ont été violées. Des sanctions ont aussi été  émises à l’égard des sociétés Cud Finance, Iroko Securities Ltd, Iroko Financial Products et leurs dirigeants Edouard Etondè Ekoto, Lamine Mbassa et François Ekam Dick. Il était reproché à Cud Finance et à ses dirigeants d’avoir attribué aux sociétés Iroko un mandat de prestataire de service d’investissement alors que celles-ci n’étaient ni agréées, ni habiletés par la Cmf. Le ministère public dans ses propos a souhaité la jonction de la nouvelle procédure à la première, qui porte sur la coaction de détournement de plus de cinq milliards de F. Une proposition rejetée notamment par les conseils de l’accusé Maninga pour qui ce dernier n’est pas concerné par l’affaire « d’infraction boursière ». De son côté, Me Dime, conseil d’Etondè Ekoto a soulevé une exception de nullité portant sur l’audition d’un témoin à charge et le retrait du dossier du rapport de ce témoin.  Pour Me Dime, le témoin,  membre de la mission d’enquête commandée par la CMF, n’a pas été confronté avec la défense lors de son interrogatoire sur « des prétendus détournements de deniers publics ». Cette nouvelle procédure a été renvoyée au 10 février, pour les débats sur l’exception de nullité présentée par la défense.

Idem pour la procédure sur la coaction de détournement de plus de cinq milliards de F, renvoyée pour débattre sur la demande de jonction des deux procédures présentée par le ministère public. Ici, les débats se sont notamment attardés sur l’opportunité ou non de recommencer la procédure, face à la constitution d’une nouvelle collégialité composée des juges Kenmoé (président), Eyike et Fonguen. Les conseils des accusés  proposent notamment que des accusés soient mis en liberté surveillée pour la suite de la procédure, afin qu’ils ne subissent pas en reprenant toute l’affaire, les conséquences d’un changement qui ne leur est pas imputable. Pour eux, reprendre au début la procédure serait préjudiciable aux accusés qui ont également des droits.

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