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Dossier de la Rédaction

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Immeuble Shell: place aux déguerpissements forcés

Une première vague d’ex-locataires ont été extraits manu militari de l’édifice mardi dernier, avec l’appui des éléments du GMI.

 Fini le temps des pourparlers. Le cabinet Conseil Atou chargé de la gestion et de la sauvegarde des actifs résiduels de la liquidation de l’ex-Office national de commercialisation des produits de base (ONCPB), est passé à l’offensive mardi dernier. Un huissier de justice qu’accompagnaient des éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) ont procédé à l’expulsion des occupants du rez-de-chaussée et du premier niveau de l’immeuble Shell Concorde. De sources concordantes, tout s’est passé sans incidents majeurs. « A leur arrivée, les forces de l’ordre ont demandé à chacun de mettre ses effets ailleurs. Ceux qui n’étaient pas présents, leurs effets ont été déposés à l’extérieur. Chacun a pu rentrer normalement en possession de ses affaires après. Et jusqu’à présent, je n’ai enregistré aucune plainte », raconte Arnold Eteki, président de l’association des locataires de l’immeuble Shell (Alishell). « Nous les avons notifiés pour la énième fois depuis vendredi. Nous ne voulions pas qu’ils disent que nous les avons surpris », précise pour sa part Charles Yakana Ayangma, le gestionnaire de l’immeuble. Il soutient que tous les occupants ou du moins leurs représentants étaient présents lors de l’opération musclée. «Certains ont voulu fermer et fuir lorsque nous avions déjà cerné la zone pour nous obliger à casser les portes, et ainsi poser un problème juridique. Finalement, nous avons retrouvé les responsables de chaque local ou du moins des proches qui ont appelé les concernés qui sont venus s’exécuter. Mais ils sont avertis. La prochaine fois, même s’ils ne sont pas présents, nous allons casser », prévient-il. 

L’expulsion des locataires de l’immeuble Shell a été ordonnée par arrêté du Premier ministre depuis le 16 juin dernier. Il se sera donc écoulé sept mois pour que les autorités en viennent à la mesure extrême. La plupart des ex-locataires ayant affiché clairement ou non leur mécontentement.  « Je n’ai reçu que quelques clés des locaux. La plupart des gens sont partis sans nous les remettre », se plaint Charles Yakana Ayangma. Ce dernier n’a pas souhaité s’exprimer sur la suite des événements. Mais selon Arnold Eteki, le chronogramme de l’huissier de justice qui s’occupe de l’affaire prévoit pour demain vendredi, une nouvelle descente musclée dans l’immeuble. Et l’opération devrait aller ainsi progressivement jusqu’au 15e niveau de l’édifice.

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