La session 2011 est prévue les 26 et 27 février prochains à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé.
Près de trois ans après leur prestation de serment, le 21 mai 2008, les avocats stagiaires vont enfin affronter la dernière épreuve pour accéder définitivement au Barreau du Cameroun. La bonne nouvelle est venue de l’arrêté du 21 janvier dernier, du Vice-Premier ministre, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Amadou Ali, fixant les conditions d’organisation, la date et le centre de l’examen de fin de stage d’avocat, session 2011. Le week-end du 26 et du 27 février prochain, à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) de Yaoundé, ce sera un grand moment pour ces avocats stagiaires, heureux et impatients d’en découdre.
Car la majorité d’entre eux a, semble-t-il, rempli l’une des principales conditions de l’examen : avoir suivi un stage de deux ans à compter de la date de prestation de serment comme avocat stagiaire. Depuis le 21 mai 2010, donc, ils étaient dans l’attente de ce concours. Dans la salle des avocats au palais de justice, l’arrêté a été accueilli avec euphorie. Après plusieurs mois de patience, l’heure est aux révisions, afin d’aborder au mieux l’épreuve orale et les quatre épreuves écrites (culture générale, plus les trois épreuves professionnelles : un commentaire de jugement ou d’arrêt, une consultation juridique et une rédaction d’acte de procédure).
Le concours a lieu dans un mois, et certains accélèrent déjà leur préparation, en sortant les bouquins et les cours de droit de la fac, même si quelques-uns réclament un peu plus de temps pour les révisions. « C’est bien d’avoir enfin organisé le concours, mais avec tout le travail au palais et au cabinet, on a à peine le temps de se préparer. Mais je vais me débrouiller », déclare une avocate stagiaire, souriante. Seuls les candidats ayant obtenu une note de 12/20 seront déclarés admis. Cette perspective n’effraye pas les avocats stagiaires, car beaucoup n’envisagent pas l’échec. « Normalement, cet examen est juste une confirmation. On n’imagine pas l’échec de l’un d’entre nous, et restons positifs parce que c’est déjà une grande évolution d’avoir programmé le concours », explique Me Dieudonné Nogo, avocat stagiaire. Il ne reste plus qu’à franchir la dernière étape, avant de devenir des membres à part entière du Barreau.
