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Dossier de la Rédaction

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Religion: de l’ordre dans les églises

Une liste des 47 dénominations légalement autorisées vient d’être rendue publique par le Minatd. Les autres devront être fermées incessamment.

 

 Le Cameroun tout entier compte 47 associations religieuses légalement autorisées, conformément aux dispositions de la loi sur la liberté d’association. Il est à noter que parmi ces 47 associations, on compte trois dénominations islamiques et 44 églises chrétiennes reconnues. La liste des 47 a été rendue publique vendredi dernier par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), qui invite dès lors « à la plus grande vigilance et au nécessaire discernement, face à la prolifération actuelle des associations et autres groupements à caractère religieux ».

En réalité, la récente publication de la liste des associations religieuses  autorisées, rentre dans « le cadre d’une vaste campagne d’assainissement social, suite aux multiples plaintes des populations pour nuisances sonores, tapage nocturne et troubles divers », explique un responsable du Minatd. Il poursuit en expliquant que la campagne lancée par l’administration ne touche pas que les associations religieuses, mais aussi les sociétés de gardiennage qui prolifèrent anarchiquement dans les villes du pays. « Les listes des établissements légaux sont ainsi publiées afin que nul n’en ignore, parce que les préfets ont été notifiés et devront procéder chacun sur son territoire de commandement, à la fermeture systématique de ceux qui fonctionnent en marge de la légalité », souligne notre source. En tout cas, dans le Mfoundi par exemple, le préfet avait déjà entamé une campagne d’assainissement du département, avec notamment la fermeture des bars, centres de santé et églises non autorisés. Pour ce dernier cas, 12 chapelles, sur les près de 500 dénominations recensées à Yaoundé ont été fermées en novembre dernier. Jean Claude Tsila expliquait à l’époque qu’il réagissait ainsi uniquement sur plainte des populations et laissait faire les autres « à cause de la liberté de culte, la liberté d’association et la tolérance administrative ». Mais aujourd’hui, il a le feu vert de la tutelle et assurément, le préfet du Mfoundi ne se fera pas prier.

Cela dit, selon la loi camerounaise, seul le président de la République est habilité à signer le décret qui consacre l’autorisation de création et d’ouverture d’une association religieuse. Le décret du chef de l’Etat fait suite à un dossier instruit par le Minatd et contenant des résultats d’une enquête de moralité sur le promoteur et divers autres éléments. Il est à noter ici que toutes les églises réformées, issues d’une dénomination reconnue ne sont pas automatiquement autorisées.

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