Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Budget 2011: Priorité à la mobilisation des ressources non pétrolières

Les responsables du Minfi, rassemblés pour leur conférence annuelle, tablent sur la question depuis hier à Yaoundé. La diversification de sources de financement du budget de l’Etat et la mise en place des systèmes de gestion performants sont les préoccupations majeures qui vont guider les actions du ministère des Finances (Minfi) au cours de l’année 2011. Selon le ministre, Essimi Menye, « l’enjeu, au niveau du budget de l’Etat, reste la mobilisation de ressources non pétrolières », le déficit de la balance commerciale hors pétrole étant criard. L’Etat opte donc pour la recherche d’autres sources de financements, en dehors des recettes fiscalo-douanières. Toute chose qui justifie le thème, « Budget 2011 et enjeux de la diversification des sources de financement de l’économie », retenu pour la conférence annuelle des services centraux, déconcentrés et extérieurs du Minfi.

L’exposé liminaire de cette conférence, sur les six prévus, avait justement pour thème « Les incidences macro économiques des différentes sources de financement du budget ». Lazare Bela, l’exposant, a souligné d’entrée de jeu que « l’évaluation économique d’un projet ou d’une politique se mesure par son incidence sur la balance des paiements », et c’est justement le cas pour les sources de financement du budget de l’Etat. Il les classe en deux catégories : les sources classiques et les sources nouvelles. Les impôts et les taxes, les recettes pétrolières, les avances statutaires de la Beac (création de monnaie), les emprunts extérieurs et les arriérés de paiement sont ainsi les cinq sources jusqu’ici les plus usitées.

L’emprunt obligataire et la Caisse des dépôts de consignations constituent les deux sources nouvelles que le gouvernement mettra à contribution cette année. Au titre de la loi de finance 2011, l’Etat fera recours à un emprunt obligataire de 150 milliards de F et une émission des bons du trésor à hauteur de 50 milliards de F. Ces opérations permettront de financer les grands projets agricoles, miniers, énergétiques et infrastructurels. L’après-midi d’hier a été l’occasion pour Essimi Menye de recevoir les vœux de son personnel. En présentant les siens en retour, il a insisté sur le défi qui les interpelle. « Nous devons absolument avoir la maîtrise de tous ces instruments de financement pour espérer être au rendez-vous de l’émergence à l’horizon 2035 », a-t-il martelé à ses collaborateurs. La rencontre s’achève demain.

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière