Le représentant camerounais a difficilement battu hier au stade omnisports de Yaoundé,
USFA du Burkina Faso (2-1).

Pouvait-on vraiment attendre mieux de Fovu de Baham (actuellement en D2 et seulement classé 10e au terme de la 8e journée) pour son premier match en Coupe de la CAF ? La nervosité des joueurs, palpable à la fin de la rencontre face à Union Sportive des Forces armées (USFA) du Burkina Faso, samedi dernier, au stade omnisports de Yaoundé en disait long. Les poulains de l’entraîneur Joseph Kouahawa visiblement très déçus par le résultat au terme de la rencontre n’ont pas hésité de s’accuser mutuellement, cherchant à trouver une explication sur ce qui n’avait pas marché. Il a fallu la fermeté d’un membre de l’encadrement technique pour calmer les esprits. Pourtant ce match face à USFA – présentement 6e au classement général du championnat de première division au Burkina Faso – avait bien commencé pour le représentant camerounais.

Aimé Balogog est le premier à allumer la première mèche avec son but à la 24e mn. Fovu tient le bon bout. Les Burkinabés qui semblent avoir la peur au ventre sont quelque peu désemparés. Le maigre public qui a fait le déplacement du stade omnisports pousse son équipe. Les vainqueurs de la Coupe du Cameroun posent le pied sur le ballon, histoire de creuser l’écart. Le virevoltant Yannick Tami Kungne est stoppé de façon illicite par un défenseur à l’entrée de la surface de réparation adverse. Le coup franc, magistralement tiré par Willy Namedji, trouve le montant gauche de Boukary Zougnoma, gardien de but de USFA avant de se loger dans les filets. Fovu 2, USFA 0. A ce moment, les visiteurs semblent proches du KO et Fovu tout près de tuer le match. C’était sans compter avec le sursaut d’orgueil des visiteurs.

Nous sommes dans le temps additionnel de la première période, quand un défenseur du Fovu commet une faute sur à un attaquant burkinabé sur au niveau la surface, de réparation. L’arbitre central de la rencontre, le Ghanéen Seidou Bomison, accorde un penalty à USFA transformé par Drame Mikayoul. 2-1 pour Fovu. « Ce penalty est dû à une erreur de jeunesse », commentera plus tard, Joseph Kouahawa. La seconde période ne donnera rien, sinon un cocktail d’occasions manquées de part et d’autre. « Nous avons les moyens d’aller battre cette équipe au Burkina Faso et d’arracher la qualification pour le prochain tour », a déclaré Jean Efala Komguep à la fin de la rencontre. Alors que pour l’attaquant burkinabé, Drame Mikayoul, « Fovu n’a aucune chance au match-retour. Nous allons attendre Fovu de pied ferme ».

Le match retour dans deux semaines s’annonce donc difficile pour le représentant camerounais.