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Dossier de la Rédaction

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Tuberculose : on respire mieux

 Après plusieurs semaines de rupture, les antituberculeux, arrivés jeudi, sont positionnés dans certains hôpitaux, notamment au Centre  Jamot.

 

 Lundi 31 janvier 2011. Hôpital Jamot de Yaoundé, 10h. C’est l’affluence habituelle des formations sanitaires en début de semaine. Au service de pneumologie, les patients se font consulter, sans bousculades. Mais ce jour, toutes les attentions sont focalisées sur la pharmacie, question de voir si les nombreux malades de la tuberculose, sur une liste d’attente depuis des semaines, peuvent enfin commencer leur traitement. Mais ici, il n’y a pas spécialement foule.

Pourtant, un communiqué du Dr Yves Mathieu Zoa Nanga, directeur de l’hôpital Jamot, invite « les patients en attente de traitement à se présenter sans délai pour leur prise en charge gratuite ». En effet, les antituberculeux qui ont manqué pendant un moment sont à nouveau disponibles. Joint hier au téléphone, Dr Oussoumanou Taousse, directeur général de la Centrale nationale d’approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (CENAME) a affirmé que les stocks des médicaments antituberculeux contenant les quatre molécules actives sont arrivés jeudi dernier et ont été immédiatement acheminés sur le terrain. Ce que confirme Dr Abena, secrétaire permanent du programme national de lutte contre la tuberculose. « Nous avons commencé l’acheminement en régions dès vendredi et les médicaments sont déjà disponibles dans les centres de diagnostic et de prise en charge », a-t-il souligné. Cependant, le responsable du Programme précise que le stock de la région de l’Ouest ne prendra la route qu’aujourd’hui.

Quant aux malades, ceux de l’hôpital Jamot sont personnellement appelés par les responsables du Programme de lutte contre la tuberculose. « Les malades qui n’avaient pas pu entamer leur traitement avaient laissé leur contact et depuis hier, le programme les appelle directement », déclare la major du service de pharmacie de l’hôpital. Selon cette dernière, les médicaments sont déjà positionnés et le personnel n’attend plus que les malades pour commencer la distribution. Une distribution qui se fait selon une procédure bien précise. « Les malades admis au traitement passent d’abord par le programme qui les enregistre et leur donne un code. Ce n’est qu’avec ce code qu’ils peuvent être servis à la pharmacie », explique l’infirmière. Toutefois, dans cet hôpital, considéré au Cameroun comme la référence en matière de diagnostic et de prise en charge de la tuberculose, des inquiétudes sont émises quant à la quantité de médicaments disponibles. En effet, sur les 12 000 boîtes commandées, seulement 1200 ont été livrées.

 

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