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Dossier de la Rédaction

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Infections alimentaires: la surveillance s’organise à Yaoundé

Une trentaine de microbiologistes africains réunis depuis hier au Centre Pasteur du Cameroun.

 

 Selon Alim Hayatou, secrétaire d’Etat à la Santé publique, « les infections alimentaires constituent le 3è  motif de consultations au Cameroun. Et 10%  de ces infections sont à peine diagnostiquées, faute d’investigations approfondies ». Alim Hayatou explique par ailleurs que face à l’ampleur de certaines épidémies dans notre pays, notamment le choléra et la méningite qui sévissent actuellement, « les laboratoires constituent un dispositif incontournable et un maillon important dans le système de surveillance des maladies infectieuses en général et les infections d’origine alimentaire en particulier ». Le secrétaire d’Etat s’est ainsi exprimé hier au Centre Pasteur du Cameroun (Cpc) à Yaoundé, à l’ouverture d’un atelier régional sur le « renforcement des réseaux nationaux des laboratoires vétérinaires et de la santé publique pour la surveillance des infections d’origine alimentaire ». La rencontre, 6è du genre, réunit 31 microbiologistes issus de 13 pays africains. Elle est organisée conjointement par l’OMS et le CPC.

Pour montrer l’importance de telles assises, Dominique Baudon, directeur général du CPC, explique que dans la lutte contre les maladies, il y a une activité fondamentale, trop souvent délaissée, qui est la surveillance épidémiologique. Il souligne également que cette surveillance « permet de suivre l’importance de la maladie, d’évaluer les stratégies de lutte et pour les maladies infectieuses, il y a un volet biologique nécessitant la participation des laboratoires biologiques ». Le Dr Charlotte Faty Ndiaye, représentante OMS Cameroun ajoute pour sa part que la plupart des menaces sanitaires pour l’homme sont d’origine animale. Et que l’expérience a montré que la non détection de ces infections est en partie due à l’absence de communication entre les secteurs humain, vétérinaire et alimentaire.

Donc, durant l’atelier qui court jusqu’au 5 février prochain, les participants vont échanger les expériences de leurs pays en matière de réseau de laboratoires. Ce, en vue d’améliorer la détection, le contrôle et la prévention des infections d’origine alimentaire. Etant entendu que la prévention coûte toujours moins cher que les charges financières de la maladie.

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