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Dossier de la Rédaction

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UA : La côte d’Ivoire en vedette au sommet des chefs d’Etat

Un panel de cinq chefs d’Etat doit remettre ses conclusions dans un délai d’un mois.


Le 16è sommet ordinaire de l’Union africaine s’est ouvert hier à Addis Abeba en présence d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement. La conférence a enregistré la présence d’un invité spécial en la personne du président français, Nicolas Sarkozy. Le secrétaire général des Nations unies, Ban-Ki Moon était également présent. Ce sommet est officiellement consacré aux "valeurs partagées pour une plus grande unité et intégration". Il devrait être l’occasion de débattre notamment des moyens de renforcer les : la démocratie, l’Etat de valeurs supposées lier droit, les nations africaines le développement social et économique.
Il est donc question des moyens d’encourager les pratiques démocratiques en Afrique et de sensibiliser les peuples africains sur la nécessité de l’Union et de la solidarité entre les différents pays du continent. Sur ce chapitre, les discussions sur la transformation de l’Union africaine en "Gouvernement fédéral de l’Union africaine", devraient occuper une part importante dans l’agenda de travail des chefs d’Etat et de gouvernement. La question avait déjà été abordée à plusieurs reprises, notamment à Kampala lors d’un précédent sommet. Faute d’un consensus, elle avait été remise à une autre conférence.
En effet lors du sommet de l’organisation continentale à Kampala en 2010, les chefs d’Etat avaient eu au cours de leurs discussions, quelques difficultés sur la transformation de l’UA en gouvernement d’Afrique. Le 31 janvier 2010, l’élection du président malawite, Bingu Wa Mutharika, en remplacement du « Frère Guide », Mouammar Kadhafi avait semblé sonner le glas d’une union de façade. A partir de cet instant, la géopolitique africaine avait pris une autre tournure. Mais la raison avait prévalu et la question a été renvoyée à la présente réunion pour que des décisions pertinentes soient prises.

Avec cet ajournement, les pays qui défendent une transformation progressive ont réussi à marquer leur position. Mais il a mis à nu le fossé qui sépare les pays sur des questions essentielles. Comme l’attestent les discussions du comité de paix et sécurité qui se sont déroulées vendredi dernier sur la crise ivoirienne.
Les divergences exprimées au cours de cette rencontre font apparaître deux camps. D’un côté, les partisans du compromis emmenés par l’Afrique du Sud, qui estiment que l’Union africaine est allée trop loin et qu’il faut continuer à négocier un partage du pouvoir à Abidjan. De l’autre, les partisans de la fermeté conduits par la Communauté économique de l’Afrique de l’ouest (CEDEAC) et le Nigeria, qui demandent le départ immédiat de Laurent Gbagbo. S’il le faut par la force.
Dans l’ensemble, les experts sont sceptiques sur un dénouement immédiat de la crise. C’est pourquoi, le comité de paix et de sécurité, a mis en place un panel de cinq chefs d’Etat sous les auspices du président mauritanien pour faire une évaluation de la crise ivoirienne et remettre ses conclusions au CPS dans un délai d’un mois.



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