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Dossier de la Rédaction

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Yaoundé: elle traîne son père en justice pour sorcellerie

Sylvie K., 35 ans, accuse son géniteur d’abus sexuel mystique après qu’elle ait refusé ses  avances  en journée.


 « C’est pas possible ! Comment une fille peut traîner son propre père en justice pour sorcellerie? Elle est normale ? Comment peut-elle prouver ce qu’elle raconte ? Tels étaient entre autres, les commentaires lancés à mi-voix hier, par l’assistance du tribunal de première instance du Mfoundi. Quand les faits d’une histoire surprenante d’abus sexuel mystique, ont été relatés par la victime, Sylvie K., 35 ans.

Selon elle, l’affaire commence avec le décès de sa mère en 1997. A cette date, son père, âgé de 65 ans, les réunit un soir et leur dit qu’il est très malheureux. Il ajoute qu’il a peur de dormir seul parce que dit-il, « ma femme me poursuit toutes les nuits ». Pensant faire plaisir à leur père, les quatre filles s’organisent et se relayent chaque nuit dans la chambre de leur géniteur, jusqu’à ce qu’arrive le tour de la cadette, Sylvie K.

Elle affirme que vers 2h du matin, les mains de son père sur son corps la réveillent. Lorsqu’elle comprend où il veut en venir, elle sort de la chambre en courant et va rejoindre sa soeur aînée. Elle lui relate les faits. Celle-ci lui dit de ne pas ébruiter l’affaire. Raison évoquée : c’est une pratique courante de leur géniteur. Elle aussi avait déjà été abusée auparavant et il serait l’auteur de sa seconde grossesse. Ce qui choque la victime qui va se plaindre auprès d’un oncle. Après avoir parlé à l’accusé, ce dernier trouve la mort peu après. Mais depuis lors, Sylvie K., n’a plus de nuit tranquille. « Dans mon sommeil, je rêve que j’ai des rapports sexuels avec mon père. Parfois, c’est un gros serpent qui m’entoure. Je n’ai jamais pu avoir une grossesse. Et  tout le temps, j’ai mal au bas-ventre », affirme la victime. Elle ajoute d’ailleurs que, rendue à l’hôpital pour des examens, les médecins n’ont pas détecté de maladie qui l’empêcherait de concevoir.

Face à toutes ces accusations, le père visiblement très gêné, a plaidé non coupable, sans toutefois apporter des arguments de son innocence. L’affaire a été mise en délibéré sur la culpabilité pour le 15 février prochain.

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