Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Vignettes automobiles: on ne se bouscule pas au guichet

Malgré la fixation d’un délai pour l’obtention de ce timbre, ce n’est pas encore la grande affluence.


Mardi 1er février 2011. Il est 11h30. Hugue Wamba, taximan, est anxieux au volant de son véhicule. Si un contrôle de police l’intercepte, il risque la fourrière pour défaut de vignette. Il a absolument besoin de 6.000 F pour en acheter une. C’est en effet ce même jour (Ndlr : hier), que les vignettes automobiles sont exigibles. « Ce matin, je suis sorti de chez moi avec 9.000 F et je compte sur ma recette pour compléter cette somme à 15.000 F afin d’acheter ma vignette », explique-t-il. Les vignettes sont disponibles depuis le 3 janvier dernier dans les différents postes de vente conventionnels. Postes comptables, recettes des impôts,  régies de recette de timbre, Trésorerie générale, recettes des finances et  perceptions.

Depuis quelques temps, des banderoles sont affichées à certains endroits de la ville pour attirer l’attention des retardataires. Côté automobilistes, on ne presse pas encore le pas. Hier aux environs de 11h, il n’y avait pas plus de dix personnes devant les deux guichets ouverts à la Trésorerie générale pour le paiement de ces timbres. Pourtant, dans le bâtiment abritant le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), la responsable du guichet réalise de bonnes ventes. « Lundi, j’ai quitté le bureau à plus de 17 h parce que je vendais les vignettes. Ce sont les vignettes de 25.000 F qui passent le plus. J’en ai vendu 30. Tandis que pour celles de 50.000 F, je peux passer une journée sans en vendre », déclare Rosalie Mbala. Selon elle, le manque d’affluence peut se justifier par l’attente des salaires.

Cette année, une nouvelle codité a été ajoutée, pour répondre aux besoins des usagers. « On s’est dit qu’il fallait une codité intermédiaire pour les véhicules de 14 à 20 chevaux qui sont pour la plupart des voitures de tourisme. Elle est de 50.000 F », explique Crescence Ndzié, chef de la division du recouvrement et du timbre à la direction générale des Impôts (DGI). Pour amener le plus grand nombre de personnes à s’acquitter de leurs devoirs, la DGI a mis en place un système de ventes de proximité. Depuis la semaine dernière, des agents des impôts, mandatés par le directeur général, circulent dans les ministères et autres grandes entreprises pour vendre les vignettes sur place. Un système mis en place pour mobiliser le maximum de ressources nécessaires au financement du développement du pays. « La vignete fait partie des recettes dont le produit sera entièrement affecté aux élus locaux dans le cadre de la décentralisation, pour contribuer à leur développement », explique Crescence Ndzié. Pour la phase répressive, les contrôles pourront débuter à tout moment, annonce-t-on aux impôts. Les sanctions encourues sont la fourrière et autres pénalités.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière