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Dossier de la Rédaction

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Hôpital de Djoungolo : le personnel maintient la grogne

Il s’oppose depuis le 16 janvier dernier à l’installation d’un nouveau médecin chef, après le limogeage de l’ancien responsable de la structure.


 La situation reste tendue à l’hôpital de Djoungolo. On a pu s’en rendre compte mardi dernier, lors du passage du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, lors de sa tournée effectuée pour vérifier l’effectivité de la gratuité du traitement du paludisme chez les enfants de moins de 5 ans. Le modérateur national et le directeur des œuvres médicales de l’Eglise presbytérienne ont été refoulés à l’entrée de la formation sanitaire. En fait, le personnel continue d’exprimer sa désapprobation suite au limogeage du désormais ex-médecin chef de l’hôpital, le Pr. Jean Marie Bob Oyono. Décision prise le 15 décembre dernier, à l’issue de la 54e Assemblée générale de  l’Epc.

Il est reproché à ce responsable la mauvaise gestion financière de l’hôpital, la rupture des relations avec l’église, le recrutement du personnel sans autorisation, le refus de libérer le personnel affecté, entre autres. Situation qui, selon Calvin Nyam Simb, le directeur des œuvres médicales, a conduit à sa traduction à la commission juridique de l’Eglise qui lui a infligé une sanction du 4e degré, le radiant de son poste d’ancien d’église. Ce responsable soutient qu’à cause du médecin chef sanctionné, les dettes de l’hôpital qui est en train de sombrer s’élèvent à 3,8 milliards de F.   

Pour le personnel, le limogeage du Pr. Bob Oyono n’a rien d’objectif. Ils y voient des manœuvres de la hiérarchie de l’Eglise, mécontente du redressement financier opéré par ce dernier. «Nous avons reçu la nouvelle comme un coup de poignard. Le même jour, nous sommes venus veiller toute la nuit à l’hôpital, comme si nous avions deuil. On ne peut l’accuser de malversations financières parce que la gestion était collective. A la fin du mois, tous les administrateurs s’asseyaient avec les délégués du personnel pour répartir les postes de dépenses », soutient un porte parole des sept délégués de l’hôpital rencontré hier. Aux yeux des employés, l’ancien médecin chef passe pour un véritable sauveur. « A son arrivée il y a trois ans, nous accusions déjà 5 mois d’arriérés de salaires. Les caisses étaient vides tout comme la pharmacie. L’hôpital était très endetté», révèle un autre délégué. 

Le personnel qui a déjà, par trois fois, empêché l’installation du nouveau médecin chef, dit craindre pour l’avenir. Même si le service se poursuit sans encombres, les employés entendent tenir tête jusqu'au retour du patron limogé.

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