depuis deux jours maintenant, les personnels de la Camerounaise des eaux (Cde), société fermière chargée de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable au Cameroun, ont engagé un mouvement d’humeur.

La signature le 28 janvier dernier à Yaoundé d’une convention collective pour le secteur de l’eau potable apparaissait comme une nouvelle avancée sociale, saluée par toutes les parties prenantes, travailleurs comme dirigeants. Pourtant, la disposition de l’article 112 sur la date d’entrée en application de cette convention, n’a pas tardé à susciter des réactions. Et depuis deux jours maintenant, les personnels de la Camerounaise des eaux (Cde), société fermière chargée de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable au Cameroun, ont engagé un mouvement d’humeur. Leur revendication ? Le raccourcissement des délais d’application de la convention, prévue pour janvier 2012 selon les textes ratifiés. Approché par CT à la suite de ces mouvements de personnels, le directeur général de la Cde revient sur les conditions dans lesquelles ont été négociés et adoptés les différents chapitres qui constituent la nouvelle convention ratifiée. Brahim Ramdane tente de lever les équivoques sur le point précis de l’entrée en application des dispositions, telles que prévues dans l’article 112, dans un entretien exclusif.