Le chef de l’Etat et la première dame ont quitté Yaoundé hier pour un court séjour privé.
Une vingtaine de minutes, quatre brefs entretiens avec des proches collaborateurs hier, puis le chef de l’Etat quitte le pavillon d’honneur de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Le long du tapis rouge qui le mène vers la passerelle, Paul Biya est salué par un parterre de personnalités. A peu près les mêmes qui l’ont accueilli 20 minutes plus tôt. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang ; le ministre d’Etat Secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso ; le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong ; les ministres Secrétaires généraux adjoints de la présidence, Peter Agbor Tabi et Séraphin Magloire Fouda ; le directeur adjoint du Cabinet civil, Joseph Le ; le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé ; le directeur général de la Recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko.
Il y a là aussi, les autorités administratives. Gouverneur du Centre, préfets de la Mefou et Afamba et du Mfoundi, et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé. C’est sous les yeux de toutes ces responsables que l’avion décolle peu avant midi.
Quelques minutes plus tôt, Paul Biya donne des dernières directives à certains de ses proches collaborateurs. Le chef de l’Etat, détendu, reçoit tour à tour, le Premier ministre, Philemon Yang, le ministre d’Etat Laurent Esso, le directeur général de la Recherche extérieure, Léopold Maxime Eko Eko, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguélé. De son côté, la première dame occupe un salon voisin. Chantal Biya y reçoit des épouses de proches collaborateurs du président de la République. Puis vient l’heure du départ. A 11h45 quand l’avion ayant à son bord, le couple présidentiel et sa suite officielle décolle, le vrombissement de l’appareil n’étouffe pas le son des tam-tams et les chants exécutés en face du pavillon d’honneur. Des groupes de danse sont venus dire au revoir au président et à son épouse, qui ont bien remarqué leur présence.
