Le Cameroun aura fort à faire dans une poule relevée où il va rencontrer des adversaires coriaces.
Tout a été dit depuis le tirage au sort de la deuxième édition du championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football des joueurs locaux. Le Cameroun est tombé sur des os. Le premier adversaire du Cameroun dans la compétition dimanche prochain se nomme la RD Congo, premier vainqueur de la compétition. Quand on a en mémoire que le TP Mazembe, champion d’Afrique en titre au niveau des clubs et tout feu tout flamme au niveau continental est le principal fournisseur des joueurs de l’équipe nationale congolaise. La tâche s’annonce tout, sauf une sinécure pour les Lions A’. Ils devront sortir le grand jeu dès leur entrée dans la compétition afin de marquer les esprits et ne pas avoir des regrets. Mais ne dit-on pas que « impossible n’est pas camerounais ? » Les hommes de l’entraîneur Emmanuel Ndoumbé Bosso ont là l’occasion d’envoyer un message à leurs prochains adversaires.Après la RDC, le Cameroun jouera le 10 février prochain contre le Mali. Il y a longtemps que les Aigles, sans survoler les compétitions africaines y participent régulièrement dans toutes les catégories. Les cadets maliens ont récemment privé les Lionceaux d’une participation à la dernière CAN des moins de 17 ans au Rwanda. Un sérieux avertissement pour les Lions A’ ?
Il y a enfin la Côte d’Ivoire. « Nous allons jouer sans complexe dans la mesure où nous disposons d’un bon potentiel. Il y a deux ans, nous avons connu à domicile un parcours peu honorable. Au Soudan, nous voulons redorer le blason de la Côte d’Ivoire terni par cette débâcle. Nous visons le dernier carré », prévient Georges Kouadjo, sélectionneur des Eléphants dans cette compétition. Des Eléphants qui entendent visiblement tout saccager sur leur passage. Face à leurs grosses défenses, les griffes et crocs des Lions A’ le 14 février prochain. Le capitaine Sangaré Badra Ali et ses coéquipiers veulent prendre la revanche sur la compétition manquée à domicile. Avis aux hommes de Emmanuel Ndoumbé Bosso !
