Reine Alapini-Gansou s’est enquise du fonctionnement de l’organe hier en son siège à Yaoundé.

La présidente de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples était hier après-midi au siège d’Elections Cameroon à Bastos, Yaoundé. Reine Alapini-Gansou souhaitait en savoir plus sur le fonctionnement d’un organe censé garantir un des droits fondamentaux de l’Homme, le droit de vote. Elle a été renseignée dans sa quête par une bouche autorisée : Samuel Fonka Azu’u, président du conseil électoral d’Elecam, s’est attelé à présenter la structure, ainsi que certains de ses membres présents – du conseil électoral ou de la direction générale. Il a évidemment souligné ce que fait Elecam « pour que les Camerounais jouissent de ce droit fondamental ».

S’adressant à la presse au terme de la rencontre, Samuel Fonka Azu’u a déclaré que l’hôte du jour avait, entre autres choses, formulé des recommandations. Notamment tenir systématiquement compte de la composante « droits de l’Homme » dans les actions d’Elecam. Le président d’Elecam ajoute avoir expliqué à la responsable de l’Union africaine que l’institution travaille avec les partis politiques et la société civile afin d’assurer que tous les Camerounais qui le désirent peuvent s’inscrire sur les listes électorales et, le moment venu, prendre une part active au vote.