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Dossier de la Rédaction

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Camair-Co : les grandes manœuvres

A une cinquantaine de jours du décollage, c’est le branle-bas général des préparatifs à la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co).


 Au siège provisoire de l’entreprise, à l’immeuble la Rotonde, à Akwa, communément appelé immeuble PMUC, on a déployé le compte à rebours. A l’entrée de chaque bureau, le nombre de jours qui sépare du 28 mars, date du premier vol de l’entreprise est clairement affiché, comme pour rappeler l’imminence de ce grand challenge. Dans les bureaux, on est concentré, alors que des cartons de matériels fraîchement ouverts renseignent sur un fait : il y a la pression. C’est qu’il ne faut pas rater le rendez-vous. Même le directeur général Alex Van Elk, s’y est mis, en coachant ses équipes. Et il n’est pas rare de le rencontrer dans les couloirs, en bras de chemise. Au four et au moulin. Et entre deux rendez-vous, c’est un CEO confiant qui a bien voulu lever un pan de voile, en exclusivité pour CT, sur les derniers réglages avant la grande révélation de la conférence de presse prévue à Douala le 24 février prochain. Tous les domaines sont passés en revue par le Dg une fois dans son bureau, et sa cravate remise : la flotte, le personnel, les destinations, la concurrence, les attentes suscitées… Bienvenue à bord.

Sur la flotte

Incontestablement le domaine le plus délicat et le plus attendu de Camair-Co. Ici, on en a conscience et on joue la carte de la clarté. Le « Dja » est actuellement en Irlande où il est en réfection. On précise ici qu’il s’agit essentiellement de la peinture et du revêtement intérieur aux nouvelles couleurs et logo de Camair-Co. Le « Dja » reviendra, selon le management de Camair-Co, vers la mi-mars. Ensuite, selon Alex Van Elk, les contrats sont en train d’être finalisés pour le 737-700. « C’est un avion neuf qui date de 2006. Ce n’est qu’une question de papiers maintenant. Un autre avion va arriver un mois après le décollage du 28 mars, en fonction des nouvelles lignes. Ce sera du leasing (location). Et d’ici la fin de l’année, on cherchera à avoir un gros porteur, toujours en fonction de la demande », affirme le Dg. Mais selon lui,  en fin 2011, la flotte de Camair-Co sera portée en tout, à quatre avions.

Le personnel

« Le recrutement a été transparent », souligne-t-on d’emblée à la communication de l’entreprise. 24 pilotes camerounais (« le maximum possible ») sont actuellement en « simulate training » en Europe. Les hôtesses aussi sont en formation, précisément au Sabena Flight Academy. On en compte environ 100. Leurs tenues, les couleurs, la signature, seront dévoilées le 24 février prochain. « Beaucoup d’anciens de la Camair ont été repris. On ne leur a jamais fermé la porte. Mais aussi, plusieurs jeunes à la compétence avérée ont été retenus.  Nous comptons 220 employés pour l’instant à Camair-Co, et à terme, on devrait atteindre 420 employés », précise Alex Van Elk.  « Ils sont très enthousiastes », ajoute-t-il. Sur le volet relation avec le personnel, le 18 février, une grande réunion interne avec les employés est annoncée, au cours de laquelle le Dg compte faire partager sa vision.

Les destinations

La première « route » sera incontestablement Douala-Yaoundé-Paris et Paris-Yaoundé-Douala. Les vols domestiques, seront orientés prioritairement sur Garoua. « Toutes les deux semaines, de nouvelles destinations seront envisagées. Essentiellement pour l’Afrique de l’Ouest. D’ici la fin d’année, on verra d’autres destinations en Europe, mais surtout en Asie, la Chine, Dubai, etc. Beaucoup de possibilités s’ouvrent. L’essentiel étant que les passagers camerounais retourne dans leur compagnie nationale, Camair-Co. Sur un autre volet, les contrats avec Amadeus, le système mondial de réservation sont en train d’être signés. Volet infrastructures, l’immeuble la Rotonde est occupé provisoirement pour l’administration et le service commercial. En attendant la réfection de l’ancien siège de Camair à Bonanjo, qui prendra deux ans environ. Seules agences de vente de tickets seront opérationnelles à la date prévue. Sur le service au sol, on assure ici que la collaboration avec les ADC « se passe bien ».

La concurrence et les attentes

« Nous en avons conscience », pointe Alex Van Elk. C’est pour cela qu’on a opté pour tirer un trait sur les vieilles habitudes. En vue de faire de Camair-Co, un « Air Vraiment, un Air Toujours, dès le 28 mars. » On a affirme ici avoir tout préparé pour offrir des services de qualité « extraordinaire » aux passagers. « Nous n’avons pas peur, mais la plus grande inquiétude sera peut-être Air Cemac. Mais ça ira, nous commencerons avant la compagnie communautaire.  Alex Van Elk qui est a passé depuis le 1er février dernier, déjà un an à la tête de l’entreprise, et qui a été installé officiellement, avec son directeur général adjoint la semaine dernière par le Mintransports, est conscient des énormes attentes que suscite l’arrivée de Camair-Co. « Je sais très bien ce qui s’est passé auparavant », assure-t-il de son sourire. C’est un expérimenté de l’avion qui parle.

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