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Dossier de la Rédaction

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Echanges en toute liberté avec la presse

La rencontre avec les hommes de médias a permis de s’enquérir de la situation de la liberté d’expression.





Véritable baromètre de la liberté d’expression, la presse constituait l’une des étapes importantes de la visite de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des peuples au Cameroun. La rencontre, tenue hier en début de soirée à la salle des conférences du ministère de la Communication a, à cet effet, tenu ses promesses. Pendant un peu plus d’une heure, Reine Alapini-Gansou, la présidente de la Commission et la centaine de journalistes présents, ont échangé sur la question de la liberté de la presse au Cameroun. Vaste programme ! Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication qui l’a reçue un plus tôt en audience, adoptant la posture du modérateur. Ces entretiens, la présidente de la Commission africaine des Droits de l’Homme les a voulus francs, sans tabous. L’accès des journalistes aux sources d’information, les subventions à la presse, l’image du Cameroun en matière de liberté d’expression, l’affaire Bibi Ngota, aucun des grands sujets liés à la situation et l’actualité de la profession n’a été éludé. Avec parfois des débordements dans le champ politique, que le Mincom s’est employé à recadrer.
Des différentes interventions du côté de la presse, il ressortira surtout deux préoccupations. L’amélioration des conditions d’exercice de la profession (dispositions légales, facilitations administratives, protection, conditions économiques) et une plus grande implication de la Commission dans l’appui au développement des médias. En précisant à chaque fois les missions assignées à cette institution de l’Union africaine, Reine Alapini-Gansou réitèrera l’ouverture de la Commission à toute contribution de la presse, allant dans le sens de contribuer au combat pour les Droits de l’Homme. Et d’inviter les hommes de médias à profiter de l’opportunité d’avoir parmi les commissaires des Droits de l’Homme, la camerounaise Lucy Asuagbor, comme relais privilégié de leurs préoccupations. Mais la Commission n’étant pas venue en juge mais « pour dialoguer », sa présidence s’est réservée de commentaires péremptoires sur l’état des Droits de l’Homme au Cameroun. Concluant juste concernant le volet spécifique de la liberté d’expression, que le Cameroun ne saurait être noté « comme un mauvais élève ».

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