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Dossier de la Rédaction

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Marché financier: la DSX va passer à trois cotations par semaine

C’est l’une des résolutions prises lors du séminaire d’information et d’imprégnation du marché financier organisé jeudi et vendredi derniers à Douala.


 Il a fallu une sortie plutôt musclée dans l’édition de CT du 26 janvier dernier pour tout déclencher. Dans ce communiqué, la Commission des marchés financiers (CMF) s’offusquait de certains dérapages langagiers, ou plutôt des contresens contenus dans la presse, au sujet du marché financier. Un « droit de réponse » qui, en réalité, visait à rappeler les missions de régulation, de promotion mais aussi, de formation qui incombent à la Commission des marchés financiers du Cameroun. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les deux jours d’imprégnation et d’information des médias et des acteurs de ce marché, comme les Prestataires de services d’investissement, les agents de la Douala Stock Exchange (entreprise de marché), les spécialistes de la haute finance, etc.

Tous à l’école donc ! La CMF a ainsi revêtu son manteau de pédagogue, en faisant appel à de nombreux experts qui ont tenu des conférences pointues jeudi et vendredi dernier. « Nous évoluons dans un secteur extrêmement complexe qui nécessite un respect strict des règles du jeu », a déclaré Chief Théodore Edjangue, à l’ouverture des travaux, avant d’émettre l’espoir qu’« à l’issue des échanges qui nourriront notre esprit, cela nous permettra désormais de parler le même langage chaque fois qu’il sera désormais question de marché financier ».

Les échanges ont porté essentiellement sur des questions liées au marché financier, avec des débats tout aussi houleux sur les rôles et les attentes placées sur chaque entité. Au lendemain des 200 milliards de Fcfa récoltés par l’Etat du Cameroun dans le cadre de l’emprunt obligataire émis en fin d’année dernière, les recadrages ont été salutaires. Sur les acteurs du marché, les instruments, la définition même de ce marché financier, qui pour Elung Paul Che, ancien directeur général du Trésor, « un mécanisme qui permet aux acheteurs et aux vendeurs de participer à l’achat et la vente des actifs tels que des actions, les obligations, les devises et les produits dérivés, à des coûts réduits et à des prix reflétant l’hypothèse d’efficience des marchés ». La différence entre le marché primaire et le marché secondaire (qui met en scène les vendeurs et acheteurs liés par l’entreprise de marché comme la bourse) a été aussi relevée.

Dans la salle de conférence du Gicam on a aussi évoqué les raisons de l’état embryonnaire de la DSX (seules trois entreprises cotées), les tenants et les aboutissants du marché des obligations, le rôle des arrangeurs... Selon Jacqueline Adiaba directeur des marchés à la DSX, la Douala Stock Exchange, dans ses perspectives immédiates de modernisation, envisage de passer d’une à trois séances de cotation par semaine. « Il appartient aussi aux PSI d’aller vers les entreprises et susciter le plus grand nombre d’entrées en bourse », affirme-t-elle. En tenant compte de l’obligation de transparence. Et là, ce n’est pas toujours gagné.

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