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Dossier de la Rédaction

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Inscriptions sur les listes électorales: le Haut-Nyong à l’épreuve du terrain

Le président du comité départemental RDPC Joseph LE était vendredi dernier à Doumaintang, dans le cadre d’une tournée engagée dans les communes de cette circonscription.

 

 La pluie qui s’est abattue en début de soirée sur une partie du département du Haut-Nyong a rendu particulièrement difficile, la praticabilité des quelques 90 km de route non bitumée menant à la localité de Doumaintang. Un détail qui n’a pas affecté la détermination du président du comité départemental RDPC d’intensification des inscriptions sur les listes électorales, dont cet arrondissement constituait la quatrième étape des descentes engagées dans les communes du Haut-Nyong. Après Abong-Mbang, Messamena et Doume, Joseph LE s’est donc arrêté vendredi dernier à Doumaintang, afin d’appuyer le travail de sensibilisation déjà mené sur place par les équipes du comité communal. Heureuse circonstance, cette descente coïncidait avec la tenue du 13e congrès du comité de développement de la localité, ce qui a offert au président du comité départemental, une tribune forte de mobilisation.

D’entrée de jeu, Joseph LE a félicité les différents acteurs de la campagne d’intensification des inscriptions, engagée par le RDPC au niveau du département, pour les progrès enregistrés depuis les dernières réunions d’évaluation. Lors du bilan d’étape régional dressé la veille jeudi à Bertoua, les performances du Haut-Nyong ont été saluées, avec déjà près de 81.000 inscrits sur les 130.000 attendus. Mais Joseph LE a émis le vœu qu’à la prochaine réunion d’évaluation, qui sera abritée à Abong-Mbang justement, l’opération soit bouclée au niveau du département.

Mais dans la « tâche longue et difficile » qui attend les équipes de campagne, l’obstacle des Cartes nationales d’identité est particulièrement handicapant dans le département du Haut-Nyong. Près de 13.000 personnes ont été recensés comme n’ayant pas de CNI. « Nous allons essayer de résoudre ce problème, dans la limite de nos modestes moyens. C’est pourquoi dans un premier temps, il est question d’en faire établir 2.000. Et nous privilégierons ceux qui sont vraiment les plus démunis », a plaidé le président du comité départemental. Et pour surmonter l’obstacle financier de cette démarche, Joseph LE a suggéré à la commune de Doumaintang et aux autres, de s’inspirer d’une idée mise en œuvre à Dimako, où la mairie emploie les populations à faibles revenus dans des travaux communautaires, dont la rémunération leur permet ensuite de se faire établir des cartes nationales. Joseph LE s’est en tout cas montré optimiste sur la suite de l’opération.

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