« Quel nationalisme aujourd’hui ; que doit faire l’UPC ? ». C’est le thème du congrès de l’Union des populations du Cameroun (UPC). D’après Samuel Mack Kit, présenté comme président de l’UPC, le congrès devrait se tenir d’ici le mois de décembre, conformément aux statuts du parti qui prévoient son organisation tous les trois ans. « Il n’y a aucun lien avec la tenue de l’élection présidentielle. Quand nous observons ce qui se passe dans le pays, nous estimons qu’il serait de nouveau temps de discuter de la notion de nationalisme. L’UPC est un outil de lutte pour le peuple. Nous ne pouvons ne pas tenir compte de la perception qu’ont les Camerounais de cette notion », explique-t-il pour justifier le choix du thème pour le congrès. Ce dernier sera du reste l’occasion pour le parti, de faire le bilan de ses activités pour les trois dernières années, de décider des actions à mener pour la période à venir et de désigner l’équipe qui va mener l’action du parti pour les années suivantes. Un comité préparatoire du congrès (CPC) présidé par Louis Marie Mang a été mis sur pied pour organiser la tenue du prochain congrès.
Concernant l’élection présidentielle à venir cette année, le parti affirme qu’il ne présentera pas de candidat, à moins que les conditions suivantes soient remplies : la création d’une Commission nationale indépendante (CENI), une élection au scrutin majoritaire à deux tours, le droit pour tout camerounais de se porter candidat à toute élection sans obligation d’appartenir à un parti politique, la majorité civile et le droit de vote à 18 ans, le droit de vote effectif pour tout Camerounais vivant à l’étranger, et au moins 10 millions d’électeurs inscrits sur les listes électorales avec remise immédiate de la carte d’électeur à l’inscription. « Même si nous ne présenterons pas de candidat, nous serons présents sur le terrain à l’élection pour un travail de pédagogie pour exprimer notre point de vue », déclare Hilaire Ngoualeu Hamekoue, Secrétaire national à la presse et la communication de cette tendance de l’UPC. Les réactions des camps Kodock et Hogbe Nlend ne devraient pas se faire attendre.
