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Dossier de la Rédaction

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Les cybercafés en quête de relance

Face aux nombreux griefs, un logiciel vient offrir plus de garantie sur la qualité de la connexion dans ces espaces.

Sylvain Ebanga, étudiant, ne décolère pas devant son moniteur dans un cybercafé à Logbaba. « J’essaie d’envoyer un dossier pour un stage pré-emploi. Les candidatures ne s’envoient que via Internet comme le stipule l’annonce. Mais là, j’essaie en vain depuis près de deux heures à joindre un fichier PDF qui constitue une de mes réalisations professionnelles. Le délai était hier, j’ai fait un mail à l’entreprise pour leur expliquer que je n’arrive pas à joindre le fichier. Je sens bien que le responsable ne me croit pas, mais il m’a permis de le faire aujourd’hui et ça ne marche toujours pas », fulmine-t-il. Les tripatouillages du gérant n’y feront rien. « C’est à cause de la connexion », glisse-t-il en haussant les épaules. Dans le « cyber », d’autres se plaignent. Impossible de télécharger quoi que ce soit ou d’accéder à certains sites. « Actualisez ! », se contente de lancer le gérant.

Des scènes de ce genre sont légion dans les cybercafés. Après un certain élan au début des années 2000 où les promoteurs y voyaient le must du business, les cybercafés sont actuellement à la peine. « La dégringolade de cette activité est partie de la qualité et de la quantité insuffisante de la fourniture de la bande passante. Il s’est ensuite ajouté des dysfonctionnements des services dus à la qualité des ordinateurs, des systèmes et de la qualification des opérateurs ou techniciens. Les revenus escomptés n’ont pas suivi. 10 ans après, l’activité est tombée et les cybercafés se font de plus en plus rares », confie Gaspard Kepseu Djomo, directeur général de Inet Consulting. Pour joindre les deux bouts, les propriétaires usent d’astuces : baisse des prix de connexion à tout-va (sans que la qualité de la connexion soit garantie), ajout d’activités connexes (salon de coiffure, etc.).

« Alooh cybercafé » produit d’Inet Consulting, voudrait relancer l’activité, la rendre plus rentable pour les propriétaires et avec des services de qualité pour les internautes. A travers des franchises, des contrats par lesquels Inet consulting transmet au cybercafé le droit d’accès et d’exploitation de sa plate forme de services Internet ainsi que son savoir-faire, il s’agit en fait de créer un modèle standard de cybercafé. L’entreprise et les propriétaires se partagent les bénéfices selon les termes du contrat. Les promoteurs des cybercafés bénéficieraient ainsi selon Gaspard Kepseu Djomo d’une réduction des charges opérationnelles, des suppressions de la facture de la bande passante et des problèmes informatiques, d’une garantie de qualité de service et d’une augmentation des revenus. Du côté des clients, l’on s’attendrait à un choix de la bande passante en fonction des services demandés, d’un choix du mode  de facturation (au temps ou au volume), d’un libre choix des services (vidéo, chat, fast-download, fast-upload, etc.) Autant de services qui seront débités sur le compte client de l’internaute. Pour les propriétaires, il faudra cependant créer un cadre adéquat et confortable pour ramener la clientèle : climatisation, équipements soignés, etc. Une perspective qui fait déjà grincer des dents.

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