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Dossier de la Rédaction

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Affaire Titus Edzoa: deux autres témoins de l’accusation entendus

Jeudi dernier, le procès de l’ancien Sg de la présidence de la République et de ses coaccusés s’est poursuivi à Yaoundé.

 Deux volets du problème opposant le ministère public à Titus Edzoa, Michel Thierry Atangana et leurs co-accusés ont été abordés jeudi dernier. Le financement du Comité de pilotage et du suivi des projets routiers Yaoundé-Kribi et Ayos-Bonis (Copisur) et l’organisation du sommet de l’OUA en1996. C’est d’abord Camille Pokassi, fonctionnaire à la retraite, conseiller technique auprès du ministre des Travaux publics au moment des faits en 1995 qui va le premier à la barre. Il sera entendu pendant près de deux heures au sujet de sa participation en tant que membre au sein du comité sus-cité. Un long interrogatoire qui se heurtera à bien des écueils. Le haut fonctionnaire n’y ayant passé que 4 mois à percevoir 600 000 F de prime mensuelle avant d’être évincé. Après s’être, selon ses dires, interrogé sur la vacuité des réunions du comité. Le second témoin, M. Onana, ne fera pas mieux. Son audition sera tout simplement annulée, à la demande du même ministère public. Cette annulation va susciter le courroux des avocats de la défense. Ces derniers estimant que ce témoin, en tant que secrétaire général du Copisur, était mieux placé pour apporter des lumières sur le détournement des fonds alloués à la construction de ces deux axes routiers. Leur colère n’y fera rien.

L’audition du troisième témoin, Gilles Roger Belinga, va s’avérer plus intéressante, quoique brève. Interrogé par le ministère public, le directeur général de la Sic à l’époque des faits parlera de la lettre reçue de Titus Edzoa pour le versement de la somme d’un milliard de F dans un compte en prélude au sommet de l’OUA en 1996. Des lettres de l’ancien Sg PR avaient aussi été envoyées à 19 autres entreprises publiques et parapubliques. Une instruction contrecarrée par une autre lettre du ministre des Finances de l’époque, Justin Ndioro, mandaté par le président de la République pour interdire tout transfert des fonds par ces entreprises. Michel Thierry Atangana était alors président du Comité d’organisation de ce sommet. L’audience s’est brusquement interrompue, en raison de la non uniformité des documents transmis par le ministère public à la défense.  Le juge a suspendu le procès pour la reprise à la date du 17 février prochain.

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