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Dossier de la Rédaction

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Le président de la Presby déposé

Paul Ngam vient d’être démis de ses fonctions par le bureau national et remplacé par Ali Adji, son ancien vice-président.

Il faut entendre les membres de la President Biya’s Youth (Presby) parler de leur ancien président national pour comprendre les derniers événements : « Il n’était pas l’homme idéal ». Franck Lucien Mémé, le porte-parole de l’association, ne mâche pas ses mots. Le responsable de la communication de la Presby rappelle le chapelet de récriminations qui ont conduit à l’organisation d’une réunion de crise le samedi 29 janvier dernier. Et à la réorganisation du bureau national. Et le principal changement se situe à la tête, puisque Paul Ngam, jusque-là président national, a été déposé par ses compagnons d’hier et remplacé par Ali Adji qui officiait comme premier vice-président. Les résolutions de cette réunion de crise figurent dans un procès verbal parvenu à la rédaction de CT.

 

Et de manière générale, il est reproché au président évincé, une certaine dérive autocratique. Les récriminations sont d’abord exprimées par les présidents régionaux. Ces derniers  estiment que l’ancien président s’était rendu coupable d’immixtions répétées dans la gestion des démembrements, « semant même la division ». D’autres griefs proviennent du bureau national, où l’on reproche à M. Ngam, la « confiscation du pouvoir central, avec prise unilatérale des décisions, de nature à mettre le mouvement en danger ». Pour le porte-parole de la Presby, Paul Ngam était « fermé au dialogue. On ne peut pas suivre le président Biya et être fermé au dialogue. Ce n’est pas cela l’image de notre parrain. » En outre, les autres reprochent à l’ancien président de ternir l’image de l’association. Il ferait en ce moment l’objet d’une poursuite judiciaire pour diffamation d’un député.

La goutte d’eau de trop a fait déborder le vase le 14 janvier dernier. Paul Ngam, prend deux décisions. L’une porte déchéance des fonctions et exclusion temporaire de Ange Sama, le président régional de la Presby pour le Centre. Et l’autre porte dissolution du bureau régional du Centre. Pour la petite histoire, Paul Ngam reprochait à Ange Sama d’avoir « diffamé » le ministre Grégoire Owona, Secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC au cours d’une émission télévisée.

La réunion de crise du 29 janvier a débouché sur six résolutions : annulation des deux décisions sus-évoquées ; reconnaissance de la culpabilité de M. Ngam dans les dysfonctionnements, déchirures et dissensions à la Presby ; décision de le démettre de ses fonctions de président national ; désignation de droit de M. Ali Adji, premier vice-président, comme nouveau président national, sur la base des statuts généraux ; mandat de 10 mois donné au bureau national pour réorganiser la Presby par la convocation d’une Assemblée générale élective ; remaniement du bureau national. Fait remarquable : Ange Sama, le  banni d’hier, devient deuxième vice-président national.

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