Dans la plupart des établissements de Yaoundé,  l’heure est aux répétitions du défilé, des chants et mouvements d’ensemble.

A 24 h de la célébration de la 45^e édition de la fête nationale de la jeunesse au Cameroun,  les préparatifs s’intensifient dans les établissements scolaires. Investissement humain, répétition du défilé,  chants, mouvements d’ensemble et kermesses. En gros,  l’heure est aux derniers réglages.

C’est le cas à l’Ecole publique groupe II de Melen à Yaoundé, un des établissements sélectionnés pour la parade du 11 février 2011. Hier, la journée a été consacrée à l’investissement humain. Par conséquent, les classes étaient vides. Les élèves munis de balais,  serpillières et autres matériels de travail, s’activent de toute part. Pour le défilé, les derniers ajustements  sont faits d’après la directrice, Mme Silipa. « Le drapeau et les pancartes sont déjà prêts. Les répétions du défilé sont achevées. Les élèves seront libérés plus tôt que d’habitude pour qu’ils aillent se préparer pour la fête », explique-t-elle en toute sérénité.

Au lycée de Ngoa-Ekelle, pas question de confondre les plaques le jour -J. La nouvelle pancarte indiquant le nouveau statut de l’établissement affiche fière allure. Et pour cette première participation  à la fête de la jeunesse en qualité de lycée, Marie Thérèse Bep, le proviseur, ne veut négliger aucun détail. A quelques heures de l’évènement, élèves et enseignants connaissent déjà la conduite à tenir. Dans cet établissement, apprend-on,  il faudra des chaussures et chaussettes blanches et côté coiffure pas de coupes fantaisistes. De fait, ici comme ailleurs, les préparatifs vont bon train. Hier, côté activités, un  cross-country et un match de gala opposant les élèves aux enseignants, ont meublé la journée. Ce 10 février est réservé à plusieurs autres activités notamment, une kermesse. 

Ainsi, dans ces établissements comme dans bien d’autres, l’on vit au rythme des activités marquant cette 45^e édition de la fête nationale de la jeunesse. Mais d’une école à l’autre, les responsables essaient de joindre l’utile à l’agréable. Au lycée de Ngoa-Ekelle par exemple, le proviseur a exigé que les cours se poursuivent même pour les classes choisies pour le défilé, afin que les programmes ne prennent pas du retard.