L’Université de Ngaoundéré a tenu sa première session budgétaire de l’année académiquele 4 février 2011.

Ngaoundéré (Vina) L’Université de Ngaoundéré a tenu sa première session budgétaire de l’année académique en cours le 4 février 2011, à la salle des conférences de l’ENSAI-IUT de Dang. Les travaux se sont déroulés sous l’égide du président du Conseil d’administration (PCA), l’ancien ministre Hamadjoda Adjoudji, qui, à l’ouverture des travaux, a expliqué aux administrateurs l’importance d’une session budgétaire, dans la vie de cette institution. Au regard des enjeux de ces assises, le PCA a convié les uns et les autres à la responsabilité lors des débats à mener avec courtoisie e sérénité, afin de parvenir à des recommandations réalistes et concrètes. Une fois ce décor planté, le recteur Henry Paul Amvam Zollo, par ailleurs rapporteur de cette session, a dressé le bilan de l’année académique écoulée et souligné les priorités et les projections contenues dans le budget de 2011.

Avant de procéder à l’examen et au vote du budget de 2011, équilibré en recettes et en dépenses, à 4,9 milliards, l’on a appris que l’Université de Ngaoundéré, constituée de quatre facultés et de trois grandes écoles (l’IUT, l’ENSAI et l’Ecole des sciences médicales et vétérinaires), a enregistré un effectif provisoire de 15 000 étudiants. Un effectif nettement supérieur à celui de l’année précédente qui était de l’ordre de 13 595 étudiants. La rentrée académique a eu lieu sur le campus de Dang au début du mois d’octobre. Actuellement, les étudiants passent des examens du premier semestre. En 2010, le taux de réussite a été de 62,8 % dans les facultés ; et de 90,7% dans les grandes écoles. « Ces taux de réussite satisfaits, selon le recteur, sont le fruit de la forte implication des personnels enseignant, administratif et d’appui dans l’encadrement des étudiants. » Ces enseignants ont connu des fortunes diverses l’an dernier : dix nouveaux chargés de cours, sept maîtres de conférences et trois professeurs titulaires. Et le recteur, lui-même, admis sur la liste d’aptitude de Doyen honoraire de la Faculté des Sciences de l’Université de Douala.

C’est donc sur la base de ces faits que les administratifs ont convenu de la nécessité de consolider les acquis et à s’adapter à la modernité. Mais le chemin pour atteindre le pôle d’excellence reste encore long. Aujourd’hui, le ratio est d’un enseignant pour 16 étudiants dans les grandes écoles alors qu’il est d’un enseignant pour 70 étudiants dans les facultés. Ces réalités sont loin de la norme de l’UNESCO qui préconise un enseignant pour huit étudiants dans les écoles et d’un enseignant pour 25 étudiants dans les facultés. Le recrutement des enseignants et la formation continue de ceux qui sont présents sont une des priorités.