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Dossier de la Rédaction

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Yaoundé: la Cité-Verte en mode vigilance

De nombreuses agressions sont enregistrées dans ce quartier de la capitale, les malfrats opérant spécialement la nuit tombée.

« Ma grande sœur a été agressée récemment non loin de la Carrière vers Meyong-Meyeme », raconte une riveraine du quartier Cité-Verte à Yaoundé. Des témoignages comme celui-là, l’on en récolte à la pelle auprès des habitants de ce quartier. « Le mois dernier, on a cambriolé chez mon voisin de palier. Les bandits l’attendaient devant sa porte », déclare une autre riveraine. En majorité, ces agressions ont lieu dans la nuit, quand les allées du quartier baignent dans le noir. De l’avis d’une jeune femme, « les voleurs n’attendent pas vraiment qu’il fasse très noir, vu que l’éclairage laisse à désirer. Vers 19h, 20h, ils sont déjà là, et il faut faire très attention. » La vigilance est de mise, aussi bien parmi les riverains que chez les agents du Commissariat du 11e arrondissement de la Cité-Verte.

Selon le Commissaire principal Bikoé, « pour suivre les recommandations du DGSN, nous avons posté des agents à tous les petits carrefours du quartier, et ils patrouillent constamment. Il est même presque interdit de rester assis au poste. » Avec ces mesures, les agressions ont diminué considérablement, explique-t-on au commissariat. « Les cambriolages à domicile n’existent plus, même si les agressions dans les parkings sont les plus remarqués. Les braqueurs prennent des moteurs, des batteries de voiture, entre autres », ajoute le commissaire. Pour le deuxième adjoint au Commissaire, Yahouna Mangana, la situation est beaucoup plus calme qu’avant. « Il nous arrivait d’avoir plusieurs effets dérobés qui encombraient le commissariat. Les braqueurs viennent en général des alentours, entre autres Mokolo et Madagascar, bien qu’une fois dans une affaire, l’enquête a démontré que les malfrats venaient de Mimboman », explique le deuxième adjoint.

Si la répression de la police du 11e porte des fruits, il n’en reste pas moins que les agressions persistent dans certains endroits, que les agents du commissariat qualifient de « zones d’ombre ». « Tous les coins ne sont pas éclairés, vu l’étendue du quartier. Le lieu où l’on a enregistré ces derniers temps le plus de risques se situe sur le tronçon allant du bâtiment S des immeubles de la SIC, jusqu’à Meyong », explique le commissaire. Les habitants de la Cité prennent eux aussi des précautions, en éclairant tant bien que mal leur palier. D’autres renforcent leurs liens de voisinage, pour plus de solidarité en cas de braquage.

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