Le vice-président de la Commission nationale Anti-corruption s'exprime sur le document de la stratégie nationale de lutte contre la corruption.

Maintenant  que le document de la stratégie nationale de lutte contre la corruption est élaboré, quelle est la suite ?

Nous sommes passés de la phase théorique à la phase pratique. C’est cette phase qui a d’ailleurs été recommandée. Le Premier ministre qui est le chef du comité de pilotage, n’a pas manqué de dire que le document ne sera pas dans les tiroirs. Cela veut dire qu’il y a lieu de le prendre désormais en compte, pour que le travail se fasse sur le terrain d’une manière concrète. Le peuple attend que cette gangrène qui mine l’économie, la gestion des biens, le progrès et le développement de notre pays, soit enrayée et que la perception que l’on a du Cameroun sur la corruption change. Elle va justement changer d’ici 2015. Retenons-le, le document en question est le produit de travail de plus de 1000 personnes issues de toutes les composantes sociales. Chaque groupe social de notre pays se retrouve dans ce document. Les hautes instances de notre pays attendent également que l’implémentation de ce document soit aujourd’hui une réalité et 2011 marquera la première année.

Quelles sont les méthodes de travail qui seront mises  sur pied ?

La méthode de travail qui sera mise sur pied est proposée dans le document de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Il y aura comme acteurs, les ministères,  les cellules ministérielles mises en place, mais également la Société civile  avec ses représentants. Nous avons aussi des partenaires. Il y aura un temps suffisant de communication. Nous allons le mettre en valeur de telle sorte que la communication soit à la fois nationale et internationale.

Vous avez dit être certain que cette stratégie va marcher. D’où tirez-vous cette assurance ?

 J’en suis certain parce que ce  travail n’incombe pas seulement à la Conac. Tous les citoyens doivent être impliqués.