Le Dgsn a appelé à une nouvelle vision du corps, en recevant les vœux jeudi à Yaoundé.

Le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) estime que la police camerounaise doit à tout prix redorer son blason. Martin Mbarga Nguele a redit cette préoccupation qui lui est constante jeudi dernier sur l’esplanade de l’Ecole supérieure de police de Yaoundé, lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel an au sein de ce corps. Et pour le Dgsn, ce renouveau est bien possible. Ce changement radical est tout à fait réalisable. De fait, d’après Martin Mbarga Nguele, notre police a son propre destin entre ses mains. Sa vision à lui est celle d’une police résolument moderne. Le corps, d’après son chef, a les ressources humaines et les structures lui permettant d’effectuer ce saut qualitatif.

Une information, donnée jeudi par le Dgsn est de nature à peut-être accélérer les choses : un comité de relecture du statut particulier de la police a été mis sur pied. Assurance donnée également par le même, la hiérarchie fera tout pour améliorer le cadre de travail des fonctionnaires de police. Les uns et les autres doivent cependant tourner le dos au passé négatif.

Ce faisant, ils ne rempliraient plus le tableau d’actions de la police camerounaise que de faits d’armes appréciables. Quelques-uns ont été enregistrés l’année dernière, rappelés par le secrétaire général de la Dgsn, Victor Ndocki. Notre police s’est illustrée sur au plan international en participant à des opérations de maintien de la paix au Burundi, au Darfour et à Haïti. Au plan local, elle a assuré la couverture sécuritaire lors de la conférence Africa 21 et des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance. Enfin, et ce n’est pas la moindre de ses actions, elle a démantelé de nombreux gangs sur le territoire national. C’est dans de tels domaines que cette police est attendue. 2011 marque-t-elle le début de l’ère Police propre ? Qui vivra dira.