Un carré spécial symbolisant la réunification au défilé de la fête de la jeunesse a marqué les esprits.
C’est par un chant patriotique que les tout-petits de la maternelle et du primaire ont ouvert, vendredi dernier, le bal du défilé marquant la 45e édition de la fête nationale de la jeunesse à Garoua. Les élèves venus de plusieurs écoles ont su vendre leurs talents de patriotes. Au Boulevard Lamido Hayatou, on a lu à l’occasion, différents messages magnifiant la réunification du Cameroun. Même si chaque inspection d’arrondissement a tenu à composer un chant spécial pour sa circonscription administrative, la plupart des messages tournaient autour du thème principal : « Jeunesse et consolidation des acquis de la réunification du Cameroun ». Comme lors du lancement des activités marquant la célébration de cette fête à Lagdo, le gouverneur du Nord, Gambo Haman, a également fait le déplacement du Boulevard Lamido Hayatou, pour présider le défilé.Les choses sérieuses ont donc commencé avec l’arrivée de la plus haute autorité de la région à la place des fêtes. Ensuite, tout le nombreux public a suivi attentivement le discours du chef de l’Etat à la jeunesse, prononcé la veille. Place a été cédée aux récompenses. Les meilleurs établissements ont reçu enveloppes et trophées. C’est alors que le train du défilé s’est ébranlé. Après le passage du carré spécial constitué autour de la réunification, l’Education de base, a ouvert le bal. Les élèves des lycées et collèges ont enchainé la cadence. Le défilé aura permis d’apprécier particulièrement les prouesses des établissements tels que l’école publique « Les Champions FCB », « l’école publique de la base aérienne 301 », « Le Cresas », « l’école publique de Djamboutou », « Dounia Awal ». Les jeunes des écoles et centres de formation, les mouvements et associations de jeunesse ainsi que les partis politiques ont donné une touche spéciale au défilé. Normal qu’au terme du défilé, les meilleurs, parmi les élèves des écoles, aient mérité leur carton d’invitation aux côtés de leurs chefs d’établissements, pour les réjouissances populaires chez le gouverneur.
