Sis à la Vallée de la Besseké, l’édifice qui abritera le central n°1 et le commissariat du 1er arrondissement, a été inauguré mercredi dernier par le Dgsn.
L’Hôtel de police de Douala est un don de la Communauté urbaine de la ville, construit à hauteur de 350.millions de F, frais d’ameublement compris. Sis à la Vallée de la Besseké, l’édifice de deux niveaux abrite désormais le commissariat central n°1 de Douala et celui du 1er arrondissement. Le Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) a personnellement procédé mercredi dernier à l’inauguration officielle et à la réception de l’ouvrage qui appartient désormais à la police. Sur le plan fonctionnel, le commissariat central, situé à l’étage, dispose de 14 bureaux, une salle de réunion, une salle d’attente et de trois cellules. Au rez-de-chaussée, le commissariat du 1er arrondissement dispose quant à lui de onze bureaux, une salle d’attente, deux entrepôts et également trois cellules.
Avant de rétrocéder le bâtiment à la police, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, explique que « bien qu’étant le poumon économique du Cameroun, la ville de Douala n’en est pas moins aussi le foyer majeur de la délinquance et de l’insécurité urbaines ». Le Dr Fritz Ntoné Ntoné souligne ainsi que « les sacrifices consentis pour la construction de cet Hôtel de police ne visent qu’un seul but : contribuer au renforcement des capacités d’intervention de nos forces de police, dans une ville dont le rayonnement et la dynamique reposent essentiellement sur la sécurité des personnes et des biens. » Il signale à ce propos que « la localisation hautement stratégique de l’édifice, à la confluence du Plateau administratif de Bonanjo et du dynamique centre commercial d’Akwa, adossé au Port de Douala ».
Remerciant le délégué du gouvernement pour cette offre, le Dgsn, Martin Mbarga Nguele affirme que durant sa tournée de prise de contact dans les dix régions du pays, il a constaté avec amertume le vieillissement et le mauvais entretien des bâtiments de police. C’est ainsi qu’il a prescrit à ses collaborateurs « que ce bâtiment neuf serve pour l’intérêt du pays et surtout de la ville. Aussi, qu’il soit objet de motivation pour ceux qui vont l’occuper ».
