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Dossier de la Rédaction

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Contrôle routier: place à l’unité mixte police-gendarmerie

Le Dgsn et le Sed viennent de signer une circulaire conjointe, instituant des barrages mixtes aux entrées et sorties des villes, également dans les agglomérations urbaines.

10 h, ce lundi à la sortie Sud de Yaoundé, en direction de Douala. A quelques kilomètres du lieu-dit Ahala, la plupart des automobilistes sont stoppés au niveau d’une barrière de fortune, constituée de planches et de vieux pneus, érigée par un groupe d’hommes en tenues. Il y a là 3 gendarmes chargés de Fal (Fusils d’assaut légers) et 4 policiers, dont l’un balance systématiquement une herse sur la chaussée, à chaque coup de sifflé. Les automobilistes arrivent en général à vive allure. Certains obtempèrent facilement, d’autres rechignent avant de se garer ou encore ils ralentissent et repartent en trombe. « Beaucoup ont déjà perdu leur roues sur le herse depuis le matin. Tout ça pour un simple et rapide contrôle », regrette l’un des gendarmes. Justement, les véhicules stationnés passent rapidement au peigne fin. Les hommes en tenues inspectent malles arrières, boîtes à gang, dessous de sièges, pièces personnelles et du véhicule. Curieusement, certains automobilistes sont juste identifiés tandis que d’autres sont autorisés à repartir sans aucun contrôle.

Selon l’Inspecteur de police de 2e grade, Victor Malung, chef de poste, « il s’agit là d’une barrière mixte police-gendarmerie, instituée sur note de service signé conjointement le 8 février dernier par le Délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn) et le Secrétaire d’Etat à la Défense en charge de la gendarmerie (Sed).» Le policier présente une copie de la note de service en question, adressée pour application aux gouverneurs des régions, aux commandants de région et légion de gendarmerie et à tous les délégués régionaux de la Sûreté nationale. Ainsi, à la suite des levées de contrôles fixes de police et de gendarmerie, orchestrés de façon anarchique, « les patrons des deux corps ont instauré ces contrôles mixtes, sur instruction du Chef de l’Etat, afin notamment de ne pas abandonner les routes aux malfrats», explique un responsable de la gendarmerie. Il poursuit, soulignant que les missions des barrières mixtes consistent essentiellement au contrôle des individus, piétons, passagers, cyclistes, motocyclistes ainsi que les véhicules suspects. Dans ce dernier cas, les hommes en tenues doivent effectuer une fouille desdits véhicules, à la recherche des tracts, stupéfiants, armes ou tout autre objet dangereux. Le contrôle est ainsi effectif depuis la nuit du 10 au 11 février.

Sur le terrain, le chef de poste de la barrière d’Ahala explique  que les équipes mixtes se relais tous les 12 h. « On axe nos interpellations sur les avis de recherche de véhicules et d’individus. Et beaucoup ne veulent pas obtempérer. Surtout les gros porteurs qui refusent de ralentir et bon nombre de véhicules suspects collent derrière eux pour fuir le contrôle ». Il regrette alors que les équipes n’aient pas encore de véhicules et motos à disposition pour poursuivre les contrevenants. Evidemment, tout le monde n’apprécie pas l’initiative.

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