En outre, les éléments du 1^er BIR de Maroua ont récupéré six fusils de guerre, 28 boîtes- chargeurs, 700 munitions, six porte-chargeurs, de nombreux gris-gris et des chaînes.

C’est samedi dernier, autour de  5h30 mn, que les éléments du 1^er Bataillon d’intervention rapide (BIR) de Maroua ont mis hors d’état de nuire un gang constitué de six malfrats. Tout part des renseignements que les populations riveraines ont livrés aux forces de l’ordre, faisant état de la présence, dans cette localité, des personnes suspectes arrivées il y a quelques temps. Les informations que le Bir a su exploiter jusqu’à décimer ces « étrangers »  qui n’étaient pas des enfants de chœur.

Ces derniers avaient pris leurs quartiers dans un bosquet  situé à une trentaine de mètres de l’axe lourd entre les localités de Djiguina et Malia, à environ 17 km de Waza dans le Logone et Chari, quand on va de Mora en direction de Kousseri. C’est d’ailleurs les malfrats qui ont ouvert le feu sur les forces de l’ordre. La riposte a été à la hauteur de l’affront. Sur le carreau, 5 malfrats abattus. Le cerveau du gang a tenté de prendre la poudre  d’escampette. Il avait déjà parcouru un peu plus de 400m. C’était sans compter avec la détermination des tireurs d’élite du Bir animés par la ferme volonté d’en finir avec eux. Le malfrat a été rattrapé par une rafale qui ne lui a pas donné le temps de dire sa dernière prière. Au total, tous les six membres du groupe ont été abattus. Aucune pièce d’identité n’a été retrouvée sur eux.

Informé de ce geste héroïque des forces de l’ordre, Nsangou Mama, sous-préfet de l’arrondissement de Waza s’est spontanément rendu à l’endroit où s’est déroulé l’accrochage. Un site transformé, pour ainsi dire, en lieu de pèlerinage. Tous les véhicules qui passaient sur cet axe si fréquenté s’arrêtaient pour jeter un regard sur les corps de ces malfrats enterré peu après. Le sous-préfet a salué les éléments du Bir pour cet acte de bravoure. L’âge des malfrats abattus  se situe sensiblement entre 20 et 25 ans. Un billet de banque, en l’occurrence le « Naira » nigérian a été dissimulé dans la crosse d’un fusil. Ce qui a permis au sous-préfet de Waza de déduire que ces malfrats n’étaient pas Camerounais.