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Yaoundé: les mototaxis infiltrent le centre-ville

Avec le retrait des postes fixes de police, les engins à deux roues tendent à élargir leurs champs d’activité. En face, les représailles de la CUY semblent excessives.

Aux environs de 9 h, quelques moto-taxis sont visibles au sortir de la ville, notamment du côté d’Olézoa, où un camion de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) est à leur trousse. La scène est de nature à hérisser les cheveux des spectateurs. Une fois à proximité de l'une des motos, un agents de la CUY saute du camion et bondit sur le conducteur. Tous deux tombent avec fracas sur la chaussée, sous le regard étonné des automobilistes et autres piétons. Finalement, la moto ainsi stoppée est embarquée à l’arrière du camion, direction la fourrière,. Sur son passage, le véhicule de la Cuy embarque aussi les caisses et autres marchandises exposées sur les trottoirs. Une véritable chasse à l’homme, où les agents de la CUY n'hésitent visiblement pas à prendre de gros risques. Selon un taximan une passagère à moto a été recouverte d'égratinures après un tel bond.

La méthode peu orthodoxe, n'est pas sans intérêt. Après pareils "exploits", les agents de la CUY tiennent à gagner gros. Ainsi, en plus de la nuitée est facturée à 25.000F, on affirme côté mototaximen que « les gars de la Communauté urbaine ne respectent plus les délais de six mois de fourrière. Maintenant dès qu’ils prennent une moto en ville, seulement quelques jours après, c’est la vente aux enchères. Ce qui n’est pas normal », se plaint un conducteurs. Le jeune homme reconnaît cependant que depuis la levée des contrôles fixes de police, nombres de ces compères ne respectent plus les limites autorisées et étendent leurs activités au centre-ville, la zone strictement interdite par la (Cuy). Et la formule dissuasive trouvée par la Cuy leur semble excessive, surtout que « les motos sont généralement vendues entre 15 et 25.000F seulement », regrette notre interlocuteur, appuyé par sa bande de collègues qui qualifient les agents de la Cuy de tous les noms d’oiseaux. Un autre explique que ce sont les clients qui les amènent souvent à franchir la zone interdite. « C’est généralement aux heures de pointes où les taxis sont bloqués dans les embouteillages qu’on traverse. On aide les gens et surtout les élèves à arriver à l’heure et on retourne à la base où on travaille pour le reste de la journée. Donc c’est juste de l’exagération », soutient-t-il.

En réalité, la présence des policiers à certains postes de contrôle était juste dissuasive. Aujourd’hui donc, c’est la débandade. Et dans les mairies, l’on explique justement que le contrôle de la zone interdite est une prérogative de la Cuy. A leurs niveaux, elles veillent juste à ce que les conducteurs de motos s’acquittent des taxes exigibles pour leurs activités.

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