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Dossier de la Rédaction

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Chantier naval : toujours des vagues

Une partie des employés permanents reportent maintenant leur courroux sur le Dga et le Pca. Le préfet leur a demandé de reprendre le travail hier.

18h30mn mardi dernier au Chantier naval et industriel du Cameroun. Le préfet du Wouri Bernard Okalia Bilai vient de terminer la réunion de crise tenue entre le Pca, Louis Claude Nyassa, le directeur général délégué Moon Kwi-Ho, le Dga Antoine Bikoro Alo’o et les représentants du personnel. Dans la cour, une partie des grévistes a vidé les lieux. Place aux résolutions. « Il faut que nous reprenions le travail, sinon, on n’appliquera pas la convention collective. Nous ne devons pas tuer la poule aux œufs d’or », lancent quelques délégués et anciens du Chantier naval. Le préfet du Wouri, sera lui aussi clair : « J’ai compris vos problèmes. Je vais les porter à la haute attention du gouvernement. Pour que vos problèmes soient pris en compte, il faut que vous repreniez le travail », dit Bernard Okalia Bilai.

Hier pourtant, la défiance restait perceptible. Plusieurs employés n’avaient pas regagné les ateliers. Le préfet, revenu sur les lieux vers 13h, leur a demandé à nouveau de retourner au travail. Une réunion tenue en matinée par des responsables de l’entreprise a décidé de la création d’un comité ad hoc qui se penchera sur tous les problèmes du CNIC. « On va donner une date, une échéance précise pour que les temporaires rentrent dans leurs droits. Vendredi, un mémorandum va être communiqué, pour étudier toutes les doléances y compris celles des temporaires », lance Ekoka Sylvain, attaché de direction.

On croyait être sorti de l’ornière après la signature de la convention collective des employés du Chantier naval et industriel du Cameroun le 14 février dernier à Yaoundé. Que non ! Mardi, c’était la défiance. A l’entrée du siège de l’entreprise on pouvait lire entre autres : « Le Pca et le Dga dehors  » ; « On soutient Moon Kwi Ho »... Dans la grande cour, les employés debout, se regardaient en chiens de faïence. C’est que le chantier naval a étalé ses divisions, entre les pro-Dg d’un côté et les pro-Dga et Pca de l’autre, avec des relents de manipulation.

Enoh Barnabas, représentant du personnel avoue ne plus maîtriser la masse. « Les employés sont mécontents cette fois-ci parce qu’ils estiment que le Pca et le Dga mettent les bâtons dans les roues du Dg et qu’ils font blocage aux projets du Dg », affirme-t-il. Selon lui, les employés «feront tout pour faire partir les gens qui veulent bloquer le Dg ». Louis Claude Nyassa, le Pca, a une tout autre lecture de la situation. « Le conseil d’administration n’a jamais bloqué M. Moon. Nous sommes allés à une réunion chez le Premier ministre à la fin de laquelle le PM a adressé une lettre à la société. Nous avons vu les images du projet que propose le Dg. Le conseil d’administration est constitué de gestionnaires. Nous nous sommes expliqués, il y a un projet qui a été bloqué du temps de Forjindam. Quand le PM nous donne une instruction pour qu’on relance ce projet, vous croyez que le PM n’a pas eu cette vision ? ». Pour le Dga Antoine Bikoro Alo’o, il est question de poursuivre la réalisation de l’ancien projet.

Au sujet des ex-temporaires, le préfet du Wouri a instruit le Dg de tout mettre en œuvre pour que les décisions de paiement de ceux-ci soient appliquées. Moon Kwi-Ho, quant à lui, s’il demande aux travailleurs de reprendre leurs postes, s’en réfère désormais à la Providence : « On va d’abord rendre compte des résultats complets de nos études et de notre vision au gouvernement qui va décider après. C’est Dieu qui connaît la vérité. Et la vérité va triompher. »

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