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Dossier de la Rédaction

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Libye : le pays touché à son tour par la contestation

 Des émeutes ont déjà fait 38 blessés à Benghazi, la deuxième ville.

Les manifestations dans le monde arabe touchent désormais la Libye. Dans la nuit de mardi à mercredi, des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes du pays contre le régime du colonel Khadafi et d'autres personnes ont manifesté en faveur du régime libyen. A Benghazi, les affrontements avec les forces de l'ordre ont fait 38 blessés. L'Union européenne appelle Tripoli à autoriser «l'expression libre». Les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux relayés par internet montrent effectivement une foule de quelques centaines de manifestants regroupés à Benghazi, deuxième ville du pays, et qui scandent des slogans hostiles au régime.

Lors de ce rassemblement, il y aurait eu un face-à-face tendu avec les partisans du régime. La police s'est interposée. Les manifestants ont donc affronté les forces de l'ordre et les militants pro-gouvernementaux. Des véhicules ont été incendiés, et selon les médias officiels, les manifestants ont finalement été dispersés. Des mouvements de moindre intensité, toujours contre le régime, ont également eu lieu dans la capitale, à Tripoli, dans les localités de Zawihyah, Bani Walid et Darnah, sur la côte, ainsi qu'à Werfallah, au sud-est de Tripoli. Les slogans appellent à la fin du régime, à la fin de la corruption, et au réveil de l'opposition.

De son côté la télévision d'Etat a annoncé que les partisans du régime sont eux aussi descendus dans la rue pour exprimer leur soutien au colonel Kadhafi. Ces rassemblements, selon la télévision, ont eu lieu à Benghazi,  Syrte,  Sebha et à Tripoli. C'est de toute évidence, l'arrestation de l'avocat Fethi Tarbel qui a crispé la situation au cours de ces dernières heures. Selon la presse libyenne, l'opposant a été libéré. Mais cet homme incarne la volonté de justice et de transparence, notamment dans l'enquête sur la disparition (on parle du massacre) des opposants politiques de la prison de Tripoli, en 1996. On cite le chiffre de 1 200 tués.

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